Les universitaires des pays africains dont celles du Togo sont confrontées à divers problèmes notamment ceux de financements et de recherche. C’est pour trouver une solution définitive qu’une conférence régionale de trois jours a débuté dans la capitale togolaise le 26 novembre 2014. Objectif : étudier les approches de financement pour l’autonomisation et l’épanouissement des enseignements supérieurs du continent noir.
Pour le ministre de l’Enseignement Supérieurs et de la Recherche, Octave Nikoué Broom, l’Etat ne peut plus se payer le luxe de prendre cette lourde responsabilité, et les établissements d’enseignement supérieur ne peuvent pas continuellement être à sa remorque, de peur de se renier dans leurs missions et dans leur ambition d’être autonomes et compétitifs.
Le secrétaire général de l’association des Universités d’Afrique, Ehilé Etienne, a estimé que c’est de l’apport de tous les acteurs de la société qu’on pourra relever les défis qui se posent à l’enseignement supérieur africain.
L’ambassadeur de France au Togo, Marc Fonbaustier, s’est dit convaincu de la pertinence de cette approche nouvelle. Il a renouvelé l’engagement de son pays à accompagner ce projet d’autonomisation des universités africaines.
En ouvrant les travaux le Premier Ministre, Arthème AHOOMEY–ZUNU, a reconnu que la question de financement et d’autonomisation de l’enseignement urge et se pose avec acuité d’où la nécessité de la mutualisation des forces économiques pour donner aux universités les moyens de faire ces recherches.
Cette conférence régionale est organisée par le ministère de l’Enseignement Supérieurs et de la Recherche en collaboration avec l’Association des Universités Africaines (AUA), l’UNESCO et le CAMES.