Après la manifestation organisée la semaine dernière par l’ANC et ses amis, c’était au tour des ‘organisations de défense des droits de l’homme’, une kyrielle d’associations politisées et sans réel poids, de descendre vendredi dans les rues de Lomé pour réclamer des réformes. Cette seconde marche en une semaine, comme la précédente, n’a pas été très suivie, malgré le soutien apporté par le CAP 2015, un rassemblement de plusieurs partis.
Quand les opposants parlent de réformes un décryptage s’impose pour comprendre leur stratégie.
Ce qu’ils visent essentiellement est une limitation du mandat présidentiel à deux termes de 5 ans avec rétroactivité de la loi constitutionnelle. Le président Faure Gnassingbé arrivant au terme de son 2e mandat, c’est, pensent-ils, une façon de s’en débarrasser à bon compte en l’empêchant de se représenter.
Les propos de Jean-Pierre Fabre, le leader de l’ANC sont à cet égard édifiants : ‘’Selon la volonté du peuple, la question d’un troisième mandat de Faure Gnassingbé ne se pose même pas’.
Mais qui est ce Monsieur qui prétend parler au nom du peuple togolais ?