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Assurer la maîtrise du déficit courant
Publié le vendredi 28 novembre 2014  |  republicoftogo




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‘Le Togo, à l’instar de la plupart des pays de l’UEMOA, présente un solde courant structurellement déficitaire, en raison principalement de l’insuffisance des recettes d’exportation pour assurer la couverture des importations des biens et des services.’

C’est ce qu’a indiqué jeudi le directeur national de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), Kossi Tenou à l’occasion de la présentation des comptes extérieurs du Togo au titre des années 2011-2012.

‘Le profil des comptes extérieurs sur cette période est caractérisé par une aggravation du déficit courant porté essentiellement par le solde de la balance des paiements’, a précisé Badawasso Gnaro, le secrétaire général du ministère de l’Economie et des Finances.


Mais ce déficit est supportable car il est rééquilibré par l’entrée de capitaux étrangers sous forme notamment de dons, d’investissements directs et de tirages publics à long terme, en plus de l’effet atténuateur que joue les transferts des migrants.

Pour assurer une maîtrise du déficit courant, des mesures urgentes sont conseillées. Elles concernent la croissance et la diversification de l’offre locale de produits alimentaires, ainsi que de biens manufacturés, la mise en place de politiques visant une meilleure exploitation du potentiel touristique et un accroissement de l’offre locale des services.

Autres recommandations formulées, l’amélioration du climat des affaires en pour accroître les opportunités de financement des secteurs agricole et industriel et favoriser un afflux plus important de capitaux étrangers ; la poursuite des mesures visant une meilleure maîtrise des dépenses publiques et une amélioration des recettes pour atténuer le déficit public et réduire le recours excessif à l’endettement extérieur.

Mais les perspectives se sont nettement améliorées depuis 2012, note Badawasso Gnaro qui cite un environnement des affaires plus amical avec le Guichet unique du commerce extérieur, la création de postes de contrôles juxtaposés, l’instauration de la carte unique délivré par le Centre de formalité des entreprises (CFE).

Une évolution positive qui n’a pas échappé à la Banque mondiale. Dans le dernier rapport Doing Business, le Togo fait en effet un bond de 15 points.

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