Démarrée depuis le 17 novembre dernier, la 5ème mission de la Banque mondiale et du Fonds international pour le développement agricole (FIDA) relative à l’évaluation des trois (3) projets du Programme national d’investissement agricole et de sécurité alimentaire (PNIASA), s’est achevée samedi. Il s’agit du Projet d’appui au secteur agricole (PASA), du Programme de productivité agricole en Afrique de l’ouest (PPAAO) et du Projet d’appui au développement de l’agriculture au Togo (PADAT).
Après avoir visité une dizaine de localités dans la région maritime, notamment Katanga (banlieue à l’est de Lomé), Aklakou, Badougbé-Lové Tchékponou (Vo), Tokpli, Hové et Kovié (Zio), les experts du FIDA et de la Banque mondiale ont noté des avancées par rapport à la dernière mission mais restent convaincus que des aspects doivent être améliorés pour préserver les acquis « concrets » et « durables » sur le terrain, une fois que les subventions seront arrêtées.
« On doit mener des réflexions pour s’inscrire dans la durabilité pour se demander ce qui va se passer si le projet arrête les subventions. Quelles sont les mesures à prendre pour produire du poisson à un coût raisonnable pour favoriser la consommation au niveau local ? Des questions qui méritent d’être posées pour que le retrait du projet ne se transforme pas en une régression des acquis obtenus jusqu’à présent sur le terrain », a déclaré Erick Abiassi, chargé du PPAAO à la Banque mondiale.
Financé à hauteur de 986 milliards de francs CFA depuis 2010, le Programme national d’investissement agricole et de sécurité alimentaire (PNIASA) doit prendre fin en 2016.
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