Togo - L’affaire des incendies des grands marchés de Lomé et de Kara survenus respectivement dans les nuits du 10 et 12 janvier 2013, a refait surface avec le déferrement dans les prisons civiles de Lomé et d’Atakpamé, de six (6) personnes précédemment incarcérées à la gendarmerie nationale.
L’Association Ensemble pour les Droits de l’Homme (EDH) de Me Jil-Benoît Afangbédji, dans un communiqué, demande aux autorités judiciaires togolaises de « s’abstenir de tout acte de nature à envenimer la situation du pays que l’on sait actuellement surchauffée par l’exigence légitime et persistante des reformes aussi bien constitutionnelles qu’institutionnelles ».
Selon l’association de défense des droits de l’homme, ces différents déferrements « précipitamment opérés pourrait laisser penser à la mise en œuvre d’un plan machiavélique contre les détenus et les multiples inculpés dans cette affaire ».