Togo - La semaine dernière, quatre organisations de défense des droits des consommateurs sont montées au créneau pour contester les arguments avancés par la ministre du Commerce et de la promotion du secteur privé, Bernadette Legzim-Balouki pour maintenir les prix des produits pétroliers à la pompe malgré la chute du prix du baril de pétrole.
En conférence de presse lundi, l’Association togolaise des consommateurs (ATC) a emboîté le pas à ces associations en révélant que le prix du baril du pétrole a chuté de 35% et en invitant le gouvernement à ramener les prix des produits pétroliers à la baisse.
L’ATC demande déjà aux populations de se tenir mobiliser pour contraindre le gouvernement au moment venu à revoir les prix des produits pétroliers à la baisse.
Autre revendication faite par l’ATC, la publication de la liste des compagnies pétrolières qui soumissionnent aux appels d’offres d’achat de pétrole.
« C’est une question de transparence et de gouvernance pour qu’on sache ceux qui viennent soumissionner pour l’appel d’offres du carburant », selon Aladjou Agouta, secrétaire général de l’ATC.
Pour maintenir les prix des produits pétroliers, le gouvernement estime que les stocks commandés dernièrement ne sont pas encore épuisés. Cette situation se double de la hausse du dollar, selon le gouvernement.
Pour la Ligue des consommateurs togolais (LCT), le Comité de réflexion et d’action pour la promotion des droits de l’homme (CRAPH), du Mouvement Martin Luther King (MMLK) et l’Association des victimes de torture au Togo (ASVITTO), le gouvernement n’a pas attendu que les stocks commandés soient épuisés avant de décider de la dernière hausse des prix de ces produits en janvier dernier.