Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Togo    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article




  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

Réformes : L’ADDI exige du chef de l’Etat, une déclaration " claire "»
Publié le mercredi 3 decembre 2014  |  AfreePress


© aLome.com par Parfait
Dr Nagbandja KAMPATIBE, député et vice-président de l`Alliance des Démocrates pour un Développement Intégral (ADDI)


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Togo - Ce jeudi 4 décembre, les députés seront officiellement informés sur le dépôt de la proposition de loi introduite depuis le 20 novembre par 25 députés de l’opposition parlementaire, en vue de la révision de la Constitution.

L’information a été donnée mardi soir sur LCF par le porte-parole de l’Alliance des démocrates pour le développement intégral (ADDI), Dr Nagbandja Kampatibe.

Sur la question de la proposition elle-même, le responsable de l’ADDI pense qu’ « aucune loi n’est rétroactive et personne ne demande la rétroactivité d’une loi ».

Est-ce un appel du pied de l’opposition aux députés du pouvoir ? Cela ne semble pas être le cas car selon M. Kampatibe, « on peut craindre qu’il y ait une impasse parce que les discussions se cristallisent autour de quelque chose qui en fait ne devrait pas être l’élément central, la candidature ou non de l’actuel président de la République ».

« Si la réformé préconisée, dans laquelle se trouve la limitation de mandat, 5 ans renouvelables une seule fois et le vote à deux (2) tours est votée aujourd’hui et promulguée demain, elle s’applique immédiatement. Il appartient à la Cour constitutionnelle d’interpréter la loi le moment venu », a-t-il ajouté.

Pour lui, la situation togolaise est délicate et il y a trois voies de sortir de cette situation. « Premièrement, la voie qui coûterait la moins chère, qui n’entrainerait pas de morts, c’est que le président de la République lui-même prenne la mesure des enjeux et fasse une déclaration claire qui rassure les uns et les autres et qui se positionne par rapport à la situation », a-t-il relevé.

Les députés à l’Assemblée nationale peuvent également arriver à trouver un consensus et la troisième voie, c’est la pression et les mouvements populaires.

Cependant, a-t-il reconnu, comme les deux côtés manifestent, on risque d’aller vers l’affrontement.

A l’ADDI, les « petites » manifestations localisées » qui se font depuis le 21 novembre risquent de ne pas avoir une portée.

« Il faut que ce soit un mouvement d’ensemble, de toutes les forces démocratiques quels qu’elles soient qui veulent les réformes, la société civile. C’est comme ça qu’on peut avoir une marche de Lomé à Cinkassé et là ça aurait la chance de faire du succès », a-t-il proposé.

 Commentaires