« Si le prix de la limitation du nombre de mandats présidentiels est d’accepter que le Président en exercice puisse rempiler pour un dernier mandat, pour ce qui concerne l’homme politique que je suis, je l’accepte volontiers.
Se cambrer dans une posture d’opposition radicale alors même qu’aux termes de la Constitution de la République du Togo, il est permis à l’actuel Président de la République en exercice de se représenter et penser faire jouer la rue pour l’en empêcher prospèrera, ne me semble pas être une option qui préserve la paix et la démocratie.
Refuser de faire des concessions d’essence politique pour rendre aisé l’adoption des réformes constitutionnelles et institutionnelles, c’est paradoxalement faire le choix d’un bail à durée indéterminée, pour tout prétendant à la magistrature suprême.
Chacun devra assumer ses choix face à l’avenir de la Nation ». Cette dernière partie d’une tribune libre qu’a fait paraître ce mercredi le président national de OBUTS (Organisation pour Bâtir dans l’Union un Togo Solidaire) est bien l’expression de la position du parti sur le sujet des réformes constitutionnelles et institutionnelles qui fait la une dans le landerneau politique togolais depuis déjà plusieurs mois.
Outre la politique, l’économie, le social, la liberté de presse, la justice, la jeunesse et la femme, et l’agriculture ont été également abordés dans ce document, dont nous vous proposons l’intégralité dans les lignes qui suivent.