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Effondrement d’un immeuble au marché d’Adawlato à Lomé : La surcharge d’un magasin appartenant à une trafiquante de produits « prohibés » incriminée
Publié le jeudi 4 decembre 2014  |  Telegramme 228


© aLome.com par Parfait
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Un immeuble à étage éventré d’un côté faisant voir même à distance son contenu écrasé sur un autre magasin en dessous et dont les marchandises entreposées sont presque difficilement récupérables dans une maison non loin de la librairie Bon Pasteur du Grand marché de Lomé, des jeunes qui s’activent à récupérer ce qui peut encore l’être, des conciliabules ça et là qui pour faire entendre raison, qui pour situer la responsabilité de tel ou tel autre dans le drame qui s’est abattu sur cet immeuble depuis déjà le début de soirée de lundi, qui pour se fixer sur ce que sera la suite de ces opérations de « sauvetage », le tout sous le regard des agents des forces de l’ordre dépêchés sur les lieux pour la sécurisation mais également pour constater les faits. Ceci n’est que le constat fait en premier lieu hier mercredi dans la matinée par un de nos reporters qui, alerté par un informateur, s’est transporté sur les lieux.



Parti aux nouvelles, on se rendra compte que ce drame se jouait depuis lundi soir où, les propriétaires des deux magasins « victimes » de ces dégâts seront alertés par des proches sur le fait que l’immeuble qu’ils avaient rempli de leurs marchandises a écroulé. A notre arrivée sur les lieux le mercredi matin, il est indiqué que les opérations de récupération des cartons de marchandises encore récupérables dans les débris qui avaient commencé dès 5 heures au matin de mardi se poursuivaient encore sans que les jeunes, une quinzaine, ne parvenaient pas à finir de récupérer le contenu des magasins d’en haut.


On parle de plus de 10 mille cartons contenant des cubes glutamates, que d’aucuns disent à tort ou à raison prohibés, récupérés pour la seule journée de mardi. Cette récupération s’est poursuivie d’ailleurs jusqu’à notre départ des lieux le mercredi à la mi-journée. Si la propriétaire de ces magasins d’en haut, apparemment surchargés par une quantité considérablement supérieure de marchandises pouvant être supportées par un pareil immeuble, Maman Eli, s’est refusée à tout commentaire, la double victime de cet effondrement ne s’en est pas privée de nous livrer pour sa part, sa version des faits.


Les faits
« Il sonnait un peu plus de 19 heures du soir lundi quand, à peine rentré à la maison, on nous appelle de nouveau pour nous informer préalablement d’un incendie dont le foyer serait l’immeuble abritant nos magasins. On se rendra finalement compte, de retour sur les lieux, qu’il s’agissait de l’effondrement de l’immeuble en question. Ceci n’est que la suite logique des murs lézardés pour lesquels on a dû interpeler la propriétaire des magasins d’en haut afin qu’elle décharge son magasin de ses marchandises. Malheureusement, elle n’a jamais voulu entendre raison, vous traitant de tous les noms d’oiseau comme quoi, elle a les moyens pour répondre de tout ce qui peut advenir. Et voici là où on en est », accuse Kofi Van-Lare, qui s’est présenté comme propriétaire des magasins (un plus spacieux et un autre un peu plus petit) qui étaient au premier niveau. Selon ses dires, il était entreposé dans ses magasins, des produits alimentaires qui ont subi le poids de cet effondrement et rien ne présage que l’on pourra les récupérer. « Je n’ai pas moins de quatre milliards de marchandise entreposé dans mon magasin », a-t-il informé.

Le prix de l’entêtement ?
C’est une interrogation qui en valait la peine quand on s’en tient à certains de nos recoupements chez des riverains plus avisés de comment les choses ont évolué jusqu’à l’érection d’un tel immeuble.

Si la raison voudra que l’on incrimine le propriétaire de l’immeuble sur l’état ou encore la construction qui a été faite, le dosage fait des matériaux utilisés par les maçons, ici les choses semblent se présenter autrement dans la mesure où, l’immeuble en question n’a pas un seul propriétaire mais des propriétaires selon qu’on parle du terrain, du premier niveau ou du deuxième niveau. En clair, il ressort que le terrain sur lequel est construit l’immeuble appartient à quelqu’un d’autre, le premier niveau de l’immeuble à quelqu’un d’autre et le niveau supérieur, trop chargé, accusé d’avoir occasionné l’effondrement de tout l’édifice serait construit, sans précaution adéquate ni respect des normes qu’il faut, personnellement par celle qui l’exploite et qui jouirait d’un bail de 25 ans. Des informations qui malheureusement n’ont pas été confirmées ni infirmées par la personne incriminée.

C’est bien là une situation qui laisse dans la désolation un des riverains très remonté de voir tous les efforts consentis jour et nuit par le jeune propriétaire des magasins de premier niveau s’effondrer comme un château de cartes. Pour ce dernier, un certain Agbé, présenté comme tel, pas moins de 10500 cartons sont déjà récupérés des magasins du niveau supérieur qui s’est écroulé et c’est visiblement ce poids excessif de marchandises comme ces glutamates qui détruisent la vie des vaillantes populations de par sa consommation qui est inéluctablement à la base de cet effondrement du magasin en dessous.

Et d’après toujours lui, si ce produit qui détruit la vie des citoyens doit également l’être en ruinant les sacrifices et les affaires de jeunes gens, c’est inadmissible et les fonctionnaires de l’Etat, agents des forces de l’ordre, huissiers, notaires et autres qui se sont succédés toute la journée de mardi et mercredi sur le théâtre de cet effondrement doivent agir dans la droiture pour amener cette dame incriminée à reconnaitre son tort et à réparer dans les moindres détails les dommages causés à autrui par son entêtement. « En ce moment, comment ce jeune peut faire pour récupérer ses investissements ? Surtout que celle qui est en haut ne veut même pas reconnaitre son tort. En tout cas, l’Etat ou les autorités en charge de ce dossier doivent simplement dire le droit pour rendre justice et permettre à ce jeune homme de rentrer en possession de ses investissements. Ce sera justice faite vu que l’Etat, et le chef de l’Etat en premier, prône l’entreprenariat des jeunes », croit-il savoir.

On attend de voir si ces entités interpellées par ce riverain iront dans le sens du droit et de la politique de l’entreprenariat des jeunes déployés par le gouvernement togolais et le chef de l’Etat en premier ou si elles prendront fait et cause pour X ou Y. Bon à suivre !

G.K, Lomé

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