Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Togo    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Diplomatie
Article



 Titrologie



Autre presse N° 001 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Diplomatie

L’unité d’action de l’Afrique dans les Organisations internationales doit devenir une règle (PAX AFRICANA)
Publié le vendredi 5 decembre 2014  |  PAX AFRICANA


© AFP par DR
Les chefs d’État francophones ont élu la Canadienne Michaëlle Jean à la tête de l’OIF


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier


« **PAX AFRICANA» (Forum Panafricain pour la Paix et le Développement) a assisté, la mort dans l’âme, à un échec cuisant des Africains dans le processus de nomination de Mme MICHAELLE JEAN à la tête du Secrétariat Général de l’OIF, à l’occasion du 15ème Sommet de la Francophonie, à Dakar (Sénégal) les 29 et 30 novembre 2014.

Cet échec de la diplomatie africaine à Dakar dans le cadre du renouvellement de l’instance suprême de l’OIF relève essentiellement du manque de consensus entre Africains autour de la nécessaire candidature unique à présenter dans un tel contexte.

Contrairement à leurs habituelles promesses d’être fidèles à une unité d’action de l’Afrique en matière de diplomatie internationale, plusieurs chancelleries africaines ont de nouveau soutenu mezzo vocce des candidatures éparses. Une posture qui courait pourtant le risque connu de tous d’aboutir à l’échec constaté à Dakar.

Le constat final à l’issue du processus de désignation de Mme MICHAELLE JEAN est là, implacable. De toute vraisemblance, quelque chose n’a pas convenablement marché dans la stratégie africaine (peu de réunions préparatoires entre Africains sur ce thème avant le Sommet. Et pourtant, cela avait été annoncé plusieurs fois). En outre, les egos chauffés à blanc de plusieurs candidats (avant et pendant la campagne menant à la désignation du 30 novembre 2014) n’a pas permis non plus, à aucun moment, de rectifier le tir. Certains candidats n’avaient aucune chance au départ ; ils le savaient et pourtant…

La solidarité régionale n’a pas du tout joué non plus. Sur les 4 candidats africains, 3 étaient originaires de l’Afrique centrale ; ce qui démontre un manque total de cohésion. C’est la preuve que cette notion de répartition géographique que l’on ressasse sans cesse est largement dépassée. Il existe sur le continent des Africains qui auraient pu faire le consensus et c’est cela l’essentiel, qu’ils soient du Nord, du Sud, de l’Est ou de l’Ouest. Finissons-en avec tous ces critères désuets qui nous font passer à côté de nos chances.
Le dernier renouvellement des instances suprêmes de l’OIF rappelle donc la nécessité pour l’Afrique d’être plus proactive et dynamique dans le processus de nomination ou d’élection des hauts fonctionnaires internationaux.
Le continent marquera des points sur le sujet en prenant la mesure de la place et du rôle de ces postes de hauts fonctionnaires internationaux dans l’architecture de la géopolitique mondiale. Laisser constamment, par le jeu d’erreurs coupables, les autres continents occuper le terrain de la diplomatie internationale va davantage amenuiser les chances du milliard d’Africains de peser sur la prise de décisions qui engagent le devenir de toute la planète.

La Fondation «PAX AFRICANA» salue la désignation et le Programme résolument tourné vers l’avenir (avec l’accent mis sur la jeunesse, la femme et les enjeux économiques) de Mme MICHAELLE JEAN pour amener l’OIF à mieux affronter les défis qui s’imposent à elle. Après tout, elle est des nôtres. «PAX AFRICANA» souhaite vivement la matérialisation de ce programme durant les quatre prochaines années, pour le plus grand bien et un développement harmonieux de l’espace francophone".

Fait à Lomé, le 04 décembre 2014
La Fondation « PAX AFRICANA»

** Portée sur les fonts baptismaux en juillet 2010 à Lomé (Togo) et présidée par Edem KODJO, ancien Secrétaire général de l’OUA (devenue Union Africaine), ancien Premier Ministre du Togo, Membre fondateur de la CEDEAO, et membre du Panel des Sages de l’UA, « PAX AFRICANA» est une Fondation à but non lucratif à vocation internationale dont l’objectif essentiel est de garantir la paix et le développement en Afrique par la construction de l’Unité du Continent.
Elle fait du panafricanisme la pierre de touche de ses actions. Elle procède à l’analyse des conflits et à leur prévention au moyen de la négociation ou de la médiation. Elle s’est illustrée dans un passé récent dans des pays comme la Guinée, la Côte d’Ivoire, le Sénégal, Madagascar, le Mali, etc.
CONTACT : « PAX AFRICANA », Cité de l’Oua, Bp/81530 Lomé-Togo ; tel/ 00 228 22 61 06 15 ; e-mail : pax.africana@yahoo.fr


 Commentaires