Le rejet de certaines candidatures pour l’élection législatives ne fait que des mécontents au sein des partis de l’opposition, l’UFC, un parti gouvernemental déplore également cette situation qui a entraîné le rejet de sa liste dans la circonscription électorale de Dankpen, dans l’extrême nord du pays.
Au sein de cette formation on digère mal la situation et on espère que la Cour constitutionnelle reviendra sur sa décision.
Même si l’amertume est totale dans la formation de Gilchrist Olympio, pour le moment c’est la jeunesse du parti qui porte haut la contestation.
« Notre protestons contre cette décision qui est anti-démocratique », a tenu à préciser le secrétaire général à la jeunesse du parti, Jean-Luc Homawoo.
Pour lui, il est inconcevable que toute une liste soit rejetée au motif qu’une candidature n’est pas en règle.
« Imaginez que la liste de Lomé-Commune qui comporte 20 candidatures soit rejetée au motif qu’un des candidats n’est pas en règle », fait-il remarquer.
Pour le premier responsable de la jeunesse de l’UFC, cette condamnation ne sera pas que verbale. Il promet un bras de fer pour contraindre la Cour réviser sa décision.
« Si on ne nous remet pas dans notre droit je vais mobiliser la jeunesse à Lomé et il n’y aura pas cette élection parce que trop c’est trop », dit-il.
Il poursuit qu’« on ne peut comprendre qu’on travail en partenariat avec des gens et sur le simple fait d’acte de naissance la Cour constitutionnelle a pris une décision sans aviser l’administration territoriale, sans aviser nos membres de la CENI et que nous apprenions la décision dans la rue ».
Mais ce que Jean-Luc Homawoo a oublié est que la Cour est indépendante des autres pouvoirs et ce n’est pas parce qu’on est membre du gouvernement qu’on doit avoir la primeur des décisions prises par une cour de justice, même si en l’espèce l’indépendance de notre justice est à caution.
Pour rappel, la Cour constitutionnelle a rejeté la liste de l’UFC Dankpen au motif qu’un des candidats dans cette circonscription n’a pas atteint la limite d’âge exigée par le code électoral pour faire acte de candidature.