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Les agents licenciés de l’OPAT en sit-in demain mardi
Publié le lundi 8 decembre 2014  |  icilome




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Togo - « On a faim ». C’est le cri De détresse que lancent aujourd’hui les agents licenciés de l’Office des produits agricoles du Togo (OPAT), envoyés au chômage depuis le 31 décembre 1997. Ils étaient 161 agents à être mis au carreau. Depuis, ils vivent dans une misère qui les oblige à se faire entendre.

Des 161 agents, plusieurs d’entre eux sont déjà décédés. « Il y a des camarades qui se retrouvent aujourd’hui avec les pieds coupés, parce qu’ils sont des diabétiques et ils n’ont pas les moyens pour se faire soigner convenablement. D’autres sont décédés, parce que tombés malades à cause des soucis qui les assaillent, ils n’avaient de quoi pour recevoir des soins appropriés », a indiqué le porte-parole du collectif de ces agents.

En 2006, le gouvernement leur avait débloqué une somme de 300 millions de FCFA, dont 150 millions pour les agents contractuels et 150 millions pour les permanents. Mais à l’époque, cet argent qui, à en croire le porte-parole, a permis aux agents de souffler un peu, avait été jugé insuffisant.

« Depuis 2006, on a plus rien reçu. Au moins si on peu nous donner un peu un peu aussi, ça pourrait aller. On a faim. Les camarades souffrent, on ne sait pas quoi faire », a-t-il ajouté.

Demain mardi, ces agents seront en sit-in devant le ministère de l’Economie et des Finances pour demander au gouvernement de prendre en compte leurs doléances. Il s demandent le versement de leur droit, afin de pouvoir subvenir un tant soi peu à leurs besoins.

« Il faut que l’Etat fasse un calendrier. Même s’il doit nous payer par mois, on ne trouve pas d’inconvénient. Notre souci, c’est de pouvoir sortir de cette misère qui nous tient en otage », a souligné le porte-parole qui a ajouté : « Nous ne voulons pas de violence. Si quelqu’un rentre parmi nous et veut de la violence, nous allons l’arrêter nous-mêmes. Nous voulons tout simplement de meilleures conditions de vie. C’est tout ».

Il faut noter que ces agents seront soutenus par des associations et organisations de défense des droits de l’Homme.

I.K.

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