Mettre de l’ordre sur le marché locatif, telle est l’ambition d’un avant-projet de décret examiné lundi lors d’une réunion entre le ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat, Sessenou Fiatuwo et les professionnels du secteur.
A l’heure actuelle, tout est régi par la loi de ... 1961. Caduque, évidemment.
Les propriétaires font ce qu’ils veulent et fixent les prix à leur convenance. Aucun indice annuel, aucune prise en compte de la surface réelle. Les locataires doivent subirent le diktat et payer.
Le projet de texte vise à encadrer le prix des locaux d’habitation et des surfaces commerciales. Désormais, les loyers seront établis sur la base de la superficie occupée et de la zone géographique. Plus cher à Lomé, meilleur marché en banlieue et en province.
Le ministre a donné quelques valeurs indicatives : de 750 à 900 F/m2/mois pour des bureaux ou des boutiques en zone de chalandise, de 650 à 750 F en secteur industrielle et de 500 à 650 F pour les habitations (villas et appartements) dans la capitale.
Cependant, il ne s’agit que de recommandations. Bailleurs et locataires auront la possibilité de négocier en fonction de la qualité du bien et des prestations proposées. Mais l’avant-projet de décret a le mérite de clarifier les règles du jeu.