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De la nécessité d’écouter Améyi et sa Secrétaire Yvette Klusseh sur les malversations à la FTF et la surfacturation de la CAN 2013
Publié le mardi 9 decembre 2014  |  Le Correcteur




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Togo - Il est connu pour sa sinistre réputation. Il est un homme trempé dans plusieurs dossiers puants et accablants. Inexorablement, Améyi Gabriel a touché le fond et passe de très sales temps depuis le jeudi 04 décembre dernier. Le président sortant de la Fédération Togolaise de Football (FTF) a été arrêté à sa descente d’avion à l’Aéroport International Gnassingbé Eyadèma de Lomé pour escroquerie. Des sources policières renseignent que le sieur Améyi a effectué une double vente de sa maison à Accra au Ghana à l’homme d’affaire béninois Sébastien Ajavon.

Améyi cueillit comme un vulgaire bandit
Il était à mille lieues d’imaginer que de telle surprise aussi désagréable l’attendait à sa descente d’avion. De son voyage retour de Malabo en Guinée Equatoriale où il a pris part au tirage au sort de la 30ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2015, Gabriel Améyi avait pris le même vol que son frère de Kloto Winny Dogbatsè et l’ancien président de la Fédération Nigérienne de Football, le Colonel Hima Souley.
Lors du voyage, Améyi avait bonne mine et causait de tout et de rien en comptant sur l’indélicat émissaire de la FIFA Primo Corvaro pour tronquer le congrès du 06 décembre à Kpalimé. A leur arrivée, il a été devancé par M. Dogbatsè dans les formalités. C’est d’ailleurs le Président de Gomido qui avait annoncé à ses collègues présidents de clubs et de ligues et de l’émissaire de la FIFA Primo Corvaro en concertation à l’Hôtel Sarakawa que M. Améyi pourrait les rejoindre d’ici là.
Entre temps, M. Améyi avait demandé au Colonel Hima Souley alias Pélé de l’attendre dans le hall.
C’est dans ses discussions avec le Colonel Hima Souley, qu’un jeune homme est venu l’interpeller autour de 19h30 minutes. « C’est la police judiciaire. Monsieur, veuillez nous suivre », a déclaré en substance le policier enquêteur. M. Améyi a voulu opposer une résistance mais il a été encouragé par son entourage à suivre le policier en tenue civile. De là, M. Améyi s’est retrouvé directement à la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) près de la Colombe de la Paix à Lomé.

De l’aéroport à la DCPJ, les vraies raisons de l’arrestation d’Améyi
La police judiciaire accuse à Gabriel Améyi d’escroquerie dans une affaire de double vente de son immeuble à Accra au quartier Abeléounkpè aux hommes d’affaires togolais Pierrot Akakpovi et béninois Sébastien Ajavon.
En vérité, Gabriel Améyi a connu le Président Directeur Général de l’Hôtel Novela Star, Pierrot Akakpovi par l’entremise de l’ancien député du RPT, Eric Kpadé. En quelques mois, Améyi a réussi à soutirer plus de 800 millions FCFA à M. Akakpovi. Après l’avoir longtemps nargué et étant dans l’incapacité de rembourser les dettes, Améyi lui a remis sa maison d’Abeleounkpè à Accra en compensation et M. Akakpovi a effectué la mutation du titre foncier en son nom puisqu’il est devenu le nouveau propriétaire des locaux.
A ce jour, des sources crédibles, Gabriel Améyi doit encore plus de 80 millions à M. Pierrot Akakpovi. Toujours pour assurer ses folles dépenses sultanesques, Gabriel Améyi à travers le Professeur René Thiem (ancien membre du Comité Intérimaire de la FTF 2009-2010) a réussi encore à soutirer environ 600 millions au puissant homme d’affaire du Bénin Sébastien Ajavon. Comme tout escroc, Améyi a disparu de la circulation. Une situation qui a sérieusement secoué les relations entre le professeur Thiem et M. Ajavon qui estime que son ami serait complice d’Améyi.
Lorsque Améyi a réapparu, il a redonné la maison de M. Pierrot Akakpovi située à Abeléounkpè à M. Ajavon en compensation. Un jour, à sa grande surprise, M. Ajavon s’est rendu compte que la maison en question porte plutôt le nom de M. Akakpovi. N’y comprenant rien, il a envoyé des policiers arrêtés M. Akakpovi qui après avoir présenté son titre foncier en bonne et due forme, a été relâché. Dès lors, il apparaît clair à M. Ajavon qu’il a été victime d’une escroquerie. Dans l’incapacité de le retrouver, l’homme d’affaires béninois a porté plainte contre l’escroc Améyi à Lyon en France, siège de l’interpole tout en indiquant le Togo et le Ghana comme résidences d’Améyi. Voilà le fond de l’escroquerie version Améyi qui pour une seule maison, a soutiré près d’un milliard 500 millions FCFA à MM. Akakpovi et Ajavon.

Vers un mandat de dépôt contre Améyi
Des sources proches du dossier alléguent que l’escroc Améyi est toujours coffré à la DCPJ parce que M. Ajavon veut naturellement recupérer ses fonds avant tout retrait de plainte. C’est du moins ce qu’a indiqué samedi dernier à la DC PJ, M. Joël Ajavon, envoyé par son frère Sébastien. Dans les tractations, le sulfureux Améyi depuis sa cage, propose encore en compensation ses biens à Lomé notamment des maisons.
Chat échaudé, craignant l’eau froide, le représentant de M. Ajavon a accepté à condition que les titres fonciers des maisons en question soient entièrement mutés en son nom. Mais bien avant, il exige le paiement de 50 millions FCFA devant servir à la mutation des titres fonciers. Jusque-là, Améyi a réussi à apporter 25 millions et un de ses proches auraient promis compléter d’ici peu. Après avoir été auditionné par le Procureur, un mandat de dépôt devait être décerné contre lui samedi. Mais son conseil a insisté sur un règlement à l’amiable.
En dehors de la caution de 50 millions F CFA, la mutation des titres fonciers qui prend entre trois (3) mois et douze (12) mois est le point d’achoppement qui risque de conduire l’escroc hâbleur Améyi en prison puisque selon le camp Ajavon, sans la mutation, il n’est pas question de retirer la plainte.

De la nécessité d’écouter Améyi et sa secrétaire Yvette Klusseh sur les malversations à la FTF et les surfacturations de la CAN 2013
Il est de notoriété publique que Améyi est un faussaire tertiaire. Dans l’histoire du football togolais, il se révèle le pire président de la FTF. En deux (2) ans de son mandat (2010-2012), Gabriel Améyi a réussi à détourner plus d’un milliard 500 milliards FCFA des fonds des projets Goal 2 et Goal 3.
Il importe aujourd’hui que Améyi soit aussi entendu sur ces malversations tout comme sur les droits de cession des matches des sélections à la société Sergio Sport. Dans cette opération, il est important d’écouter aussi sa secrétaire Yvette Klusseh, responsable de l’administration et des finances de la FTF. De TV7 au Secrétariat de la FTF, Yvette Klusseh a beaucoup changé et dispose des maisons tout comme des véhicules qu’elle change à sa guise. Où a-t-elle trouvé l’argent quand on sait que le personnel de la FTF auquel elle appartient, traine plusieurs mois d’arriérés de salaires et c’est d’ailleurs pour cette raison que Améyi a délocalisé les réunions du Bureau Exécutif à l’Hôtel Franco-Suisse à Djidjolé ?
Durant le mandat d’Améyi, Yvette Klusseh a été sa farouche avocate-défenseuse à travers des mensonges grotesques et indignes d’une femme. Même après l’arrestation d’Améyi, elle continue de narguer tous les acteurs comme si on a vendu le football togolais à leur couple.
Bien plus, c’est le moment comme promis par le premier ministre Ahoomey-Zunu, que l’on fasse les rapports financiers de la CAN 2013 en Afrique du Sud où Améyi de connivence avec le Béninois Hervé Toukoui, a fait des surfacturations exagérées sur les hôtels, véhicules et autres logistiques.
Il y a de gros risques d’évasion d’Améyi si d’aventure une liberté provisoire lui est accordée dans cette affaire d’escroquerie. Et de ce fait, toutes les malversations et surfacturations passeront par pertes et profits.

Kokou AGBEMEBIO

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