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Togo, une autre curiosité dans la sous-région après le Burkina Faso
Publié le mardi 9 decembre 2014  |  icilome




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Togo - La révolution au Burkina Faso est devenue aujourd’hui un cas d’école dont observateurs et analystes de la vie politique de l’Afrique se servent pour prévenir les dirigeants africains qui continuent de nourrir leur rêve de s’éterniser au pouvoir.

Certains observateurs n’hésitent pas à doigter particulièrement le Togo où, pendant bientôt 50 ans, une seule famille régente la vie du pays.

C’est le cas de Laurent Bigot, diplomate français, ancien Conseiller au Quai d’Orsay, chargé de l’Afrique de l’Ouest. Il était l’invité ce matin sur RFI. Il est largement revenu sur la révolution au Burkina, avant de prévenir les autres pays.

« Les ingrédients sont là pour que les pouvoirs qui n’écoutent pas les peuples soient balayés. Quand la jeunesse décide de se prendre en compte, rien ne l’arrête », a-t-il déclaré sans langue de bois.

Il est allé loin en citant le cas du Togo qui retient encore les attentions dans la sous-région ouest-africaine. « Il y aura une onde de choc incontestablement dans d’autres pays où l’on assiste à une gestion catastrophique, où les dirigeants sont là depuis longtemps. Le cas du Togo me vient immédiatement à l’esprit. Le clan Gnassingbé, il y a 47 ans qu’il est là », a-t-il martelé.

Il est clair aujourd’hui que tout le monde a les yeux rivé sur le Togo qui est devenu une curiosité.

Voilà encore une réaction qui devra faire réfléchir la classe politique togolaise, surtout la majorité au pouvoir qui s’obstine à occulter les réformes constitutionnelles, institutionnelles et électorales. Ce qui entraîne des manifestations de rue ces derniers jours.

I.K.

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