Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Togo    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article



 Titrologie



Autre presse N° 001 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Société

Surpopulation à la prison civile de Lomé : Un pensionnaire lance un cri de détresse
Publié le mardi 9 decembre 2014  |  icilome


© Autre presse par DR
CABANO, un couloir de la mort pour des prisonniers malades au Togo


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Togo - La surpopulation des prisons du Togo, particulièrement celle de Lomé continue de nourrir le débat au sein de l’opinion. Elle a été l’objet de nombreuses interpellations des organisations de défense des droits de l’Homme à l’endroit du gouvernement. Mais visiblement, rien n’y fit. La situation continue de s’empirer. Exaspéré et indigné par ce qu’ils vivent au quotidien, un prisonnier de la prison civile de Lomé lance un cri de détresse à l’endroit des autorités togolaises. Lire !

« La vie n’a pas de prix et rien ne vaut la vie, dit la sagesse; et au religieux de nous dire que la vie est sacrée et nulle n’a le droit de retirer la vie à son prochain. Mais la situation de la prison civile de Lomé aujourd’hui semble tout ignorer à ces propos.

Construite pour 666 pensionnaires, le tableau indicatif de l’effectif de la prison civile de Lomé affiche 2165 pensionnaires au soir du mercredi 3 décembre 2014. Et pourtant, des promesses ont été faites au plus haut niveau face aux récurrentes interpellations des ODDH en faveur de la décongestion des prisons du Togo.

Aujourd’hui il se révèle très urgent de diminuer substantiellement l’effectif des prisons du Togo, et surtout celle de Lomé. Jusqu’à 90 détenus, entassés dans un bâtiment de 6 mètres sur 7, dans une chaleur et puanteur indescriptibles, il y a de quoi s’alarmer quand on sait que les gens y meurent ou en deviennent malades pour toute leur vie.

Ce qui est flippant, c’est qu’au- delà des gens qui perdent leur vie en détention à la prison civile de Lomé, au moins le triple de ce nombre perdraient leur vie dans les 30 jours au plus après leur libération.

Aujourd’hui, la prison civile de Lomé traverse une période d’épidémie de tuberculose, et tout un bâtiment appelé bâtiment des malades compte une soixantaine de patients de toute sorte, lesquels partagent la même cour avec les autres détenus, et pire, les tuberculeux mis en quarantaine et surtout les vieux reçoivent la visite de leurs parents dans le seul parloir disponible à la prison civile de Lomé.

Si vous connaissez ce parloir pour avoir rendu visite à un proche, vous comprendiez mieux la gravité de la situation, au regard de la chaleur et de la promiscuité des utilisateurs de ce parloir.

Même si aujourd’hui, certaines promesses de l’État sont tenues, en l’occurrence la garde des prisonniers confiée au corps des surveillants de l’administration pénitentiaire (Sap) et le revêtement par ciment de la cour de la prison, l’essentiel reste à faire.

Les problèmes de cette prison ont pour base la surpopulation carcérale et diminuer cet effectif de la moitie sera le véritable début de solution à cette prison ».

Prisonnier Kodjo

 Commentaires