Togo - Le Comité de suivi du processus électoral, cadre d’échange, de concertation et de veille composé des membres du gouvernement, des partenaires du Togo et des représentants des partis politiques présents à la Commission électorale nationale indépendante (CENI), a eu sa première réunion ce mercredi à la primature, a constaté l’Agence de presse Afreepress.
Au cours de cette première réunion, les membres de la CENI conduits par son président, Issifou Taffa Tabiou, a fait le point de ses activités.
L’intérêt de ce cadre, selon le ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et des collectivités locales, Gilbert Bawara qui y participé, c’est de faire en sorte que l’élection présidentielle ait lieu, non seulement dans un climat de sérénité, mais que les protagonistes puissent également promouvoir la confiance.
« S’il y a des difficultés, pouvoir les anticiper et les prévenir. S’il y a des propositions concrètes qui peuvent conduire à améliorer le processus électoral, que nous puissions le faire. C’est aussi le lieu où s’il y a des difficultés sur le terrain, les partis politiques peuvent faire état de cela de telle sorte que nous ayons la même compréhension et le même niveau de connaissance de l’évolution du processus électoral et que le processus soit géré de manière concertée », a-t-il indiqué.
Pour Folly-Bazy Katari, 2ème vice-président du parti au pouvoir, l’Union pour la République (UNIR), « c’est un cadre qui va permettre aux partis politiques de porter à la connaissance du gouvernement et de tous les acteurs les préoccupations des uns et des autres.
La Coalition Arc-en-ciel a répondu présente à cette invitation du premier ministre par une délégation conduite par Dr Georges-William Kouessan.
« Ce qui est important pour nous aujourd’hui, ce sont les réformes institutionnelles et constitutionnelles et nous avons dit que ces réformes sont importantes avant l’organisation de toute élection dans notre pays. La réponse de la primature a été bonne. Le premier a dit que nous allons le temps à la proposition de loi qui est sur la table de l’Assemblée nationale de suivre son cours », a-t-il relevé.
Le comité de suivi n’est pas un mécanisme nouveau au Togo. Il a eu à accompagner la CENI dans les processus électoraux en 2007, 2010 et 2013.
Le premier ministre, Arthème Séléagodji Ahoomey-Zunu a présidé ces premiers travaux dudit comité qui se retrouvera une ou deux fois dans la semaine jusqu’à la fin du processus électoral.