L’Observatoire togolais des médias (OTM) a tenu vendredi une rencontre à son siège à Tokoin Trésor à Lomé avec les journalistes, sur les conditions des émissions-débats et interactives sur les chaînes radios et de télévisions publiques et privées, a constaté l’Agence Afreepress.
Cette rencontre se veut d’échanger avec les journalistes, les amener à mieux faire le travail, à revisiter les textes qui régissent la profession journalistique, les manières professionnelles et à respecter le code de déontologie.
« Nous avons constaté qu’il y a du travail qui se fait mais il y a beaucoup de ratés à certains niveaux et nous avons souhaité au cours de cette rencontre, rencontré les journalistes tous ceux qui animent les émissions-débats et interactives pour essayer d’échanger avec eux », a laissé entendre Augustin M. Sizing, président de l’OTM.
Les difficultés rencontrées au cours d’une émission-débat selon lui, c’est d’avoir des leaders d’opinion, de partis politiques des deux (2) bords notamment de l’opposition et de la mouvance présidentielle, ce qui constitue une difficulté majeure.
« Nous avons promis qu’un plaidoyer sera fait pour qu’en ces périodes sensibles que nous démarrons pour l’histoire de notre nation, que les émissions-débats et interactives sur les émissions radios et télévisions au Togo connaissent un léger mieux pour que les journalistes ou les médias audio-visuels ou même les autres médias participent à la construction de la démocratie de l’Etat de droit et de la bonne gouvernance dans notre pays », a-t-il déclaré.
Pour lui, l’OTM a le devoir lorsqu’il constate que sur les médias audio-visuels ou sur les médias, il y a des situations à revoir, il est important qu’il invite ceux qui sont censés à mieux faire le travail.
Selon le vice -président , Ayi Léo Mamavi, « pour qu’un journaliste animateur réussisse son émission, il faut qu’il maîtrise lui-même le thème de l’ émission , faire un casting pour les invités et savoir répartir le temps d’antenne aux invités. A la fin de l’émission , il doit faire une conclusion en guise de synthèse ».