Le fonds souverain angolais a indiqué avoir investi 1,6 milliard $ au sein de deux fonds de développement orientés vers l'Afrique, dont 1,1 milliard $ destinés à la construction d'infrastructures et 500 millions $ qui serviront à développer des projets dans le secteur de l'industrie hôtelière en Afrique.
Le fonds des infrastructures va soutenir les investissements effectués dans les secteurs de l'énergie, le transport et les industries, que ce soit en Angola, ou dans le reste de l'Afrique subsaharienne. L'autre fonds servira a investir dans la construction de structures hôtelières respectant les standards internationaux.
Ces engagements du fonds souverain angolais participent d'un processus de diversification entamé dès sa constitution en 2012, lorsqu'il pesait encore 5 milliards $. Ses gestionnaires entendent l'orienter dans des placements divers tels que les offres publiques d'achats (OPA), les acquisitions dans le cadre de placements privés, les emprunts obligataires et autre produits financiers dérivés.
Pour rappel, en Afrique, PricewaterhouseCoopers a annoncé 180 milliards $ de dépenses annuelles sur les infrastructures, Deloitte voit une exceptionnelle croissance dans la grande consommation. Autant d'opportunités qui, selon de nombreux experts, doivent attirer l'attention des fonds (de pensions ou souverains) africains, qui doivent être parties prenante de cette embellie. Jusqu’à lors, seul le fonds de pension des fonctionnaires de la fonction publique sud-africaine, Public Investment Corporation, semblait tirer avantage de cette opportunité. Il est actionnaires de plusieurs entreprise du Johannesburg Stock Exchange et de plusieurs autres entreprises en Afrique subsaharienne.