Le MJPG déplore la danse du crabe de la société civile togolaise au côté de l’opposition

Politique

Publié le samedi 13 decembre 2014 | Horizon news

© aLome.com par Lakente Bankhead
Nouvelle marche des ODDH et du CAP 2015 pour exiger les réformes constitutionnelles et institutionnelles avant la tenue de la présidentielle de 2015
Lomé, ce 12 décembre 2014. Sur les principales artères de la ville, des sympathisants, militants de l`Opposition ainsi que des défenseurs des Droits de l`Homme ont de nouveau réclamer les réformes avant la scrutin présidentiel de l`année prochaine.

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Pourquoi les ODDH veulent les réformes avant la présidentielle de 2015

- 3/12/2014

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Présidentielle 2015 et joutes électorales

« Des responsables de la société civile sont membres permanents du bureau d’un collectif de l’opposition politique. Quelle société civile !!! »

Amateurisme, refus de consensus, recherche de solutions aux problèmes des réformes dans les rues, trouble à l’ordre à l’ordre public, sont des maux dont l’opposition togolaise et une certaine société dite civile souffrent selon les responsables du Mouvement des Jeunes pour la Popularisation de la Bonne Gouvernance (MJPG).

C'est au cours d'une déclaration d'un point de presse ce mercredi à Lomé.
Dans cette déclaration, ce mouvement qui soutient la politique du Président Faure Gnassingbé regrette que la paix sociale acquise au Togo est plus que jamais menacée par des individus qui veulent contourner les règles démocratiques, en espérant prendre le pouvoir par un coup d’Etat constitutionnel.

Pour le MJPG, « Des responsables d’organisations de la société civile sont en effet membres permanents du bureau d’un collectif de l’opposition politique et ils manifestent publiquement pour la défense des intérêts de cette seule opposition. Quelle société civile !!! », a regretté Yves Linérissa Keyewa, le porte-parole.

Non seulement les marches des Organisations de Défense des Droits de l’Homme (ODDH) freinent les activités quotidiennes et retardent l’atteinte des objectifs de développement du Togo, mais elles sont faites avec des menaces, des intimidations.

« Et comment pourrions-nous accepter de donner le pouvoir à des hommes dont la contribution à la construction du pays se limite à la paralysie de l’activité économique, à l’incitation à la désobéissance civile et à la destruction de nos infrastructures réalisées dans des conditions difficiles ? », a laissé entendre Yves Linérissa Keyewa.

Cette question doit préoccuper et interpeler tous les togolais épris de paix, de justice et de progrès car c’est au peuple qu’il revient de choisir librement son dirigeant ; « La question des réformes basées sur des calculs politiciens est pour nous, complètement dépassée, et si certains préfèrent perdent leur temps à se distraire et à se défouler dans les rues, ils n’auront que leurs yeux pour pleurer bientôt, parce que l’élection présidentielle aura bel et bien lieu à bonne date », indique la déclaration.

« qu’il soit donc clair que les togolais sont pour une totale démocratie, autrement, ce serait une démocratie tronquée, une parodie de démocratie », a poursuivi la déclaration.
Fort de ce constat ignoble qui paralysie la jeune démocratie togolaise, le MJPG exhorte ses militants à participer massivement à la révision de la liste électorale et à se tenir prêts en mars prochain, pour leur candidat.
« tous les militants doivent participer massivement à la révision e la liste électorale et à se tenir prêts à voter en mars prochain, pour notre candidat », a conclu Yves Linérissa Keyewa.

Le 28 novembre dernier, les organisations de défense des droits de l’homme (ODDH) étaient dans les rues pour exiger comme les partis réunis au sein du Combat pour l’Alternance Politique en 2015 (CAP 2015), les réformes constitutionnelles et institutionnelles. Ceci, avant la tenue des présidentielles de 2015.

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