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Une institution marseillaise veut lancer un fonds de 60 millions € pour soutenir des projets TIC en Afrique
Publié le dimanche 14 decembre 2014  |  Agence Ecofin


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Le Consortium de valorisation des technologies (CVT), ou Valorisation Sud, une institution parapublique française basée à Marseille, souhaite lancer un fonds de maturation des projets innovants dans les domaines des TIC en Afrique subsaharienne, a-t-on appris de Yves Bordet, le directeur général de l'institution, en marge d'une conférence organisée sur le sujet à Yaoundé au Cameroun.

« Nous avons entamé déjà un certain nombre de discussion avec certaines institutions de financement, dont des fonds privés, Proparco (branche de l'Agence française de développement en charge du secteur privé), la Banque Européenne d'Investissement. Et en Afrique on a quelques contacts avec notamment la Banque africaine de développement. Le but est de mobiliser ces fonds qui permettront de développer des technologies à l'endroit de l'Afrique et même du marché international, mais qui soit réalisé par des Africains », a expliqué M. Bordet

L'institution a été mise sur pied en 2013 avec le concours du gouvernement français et de certaines organisations de recherche comme le Centre international de recherche agronomique pour le développement (CIRAD) et l'Agence Française de développement. Du 8 au 12 décembre 2014, elle a organisé la rencontre Africa Techno, une occasion pour elle de partager avec d'autres pays africains le fruit de sa première année d'existence.

Les responsable de CVT explique que l'engagement des partenaires ne sera pas juste une occasion d'agir en faveur du développement de l'Afrique. « Nous pensons à juste titre que ceux qui se seront engagés aux côtés de notre fonds, sont en droit d'attendre de la rentabilité. Nous suivons aujourd'hui des projets en développement, notamment au Sénégal, qui pourrait sur le terme générer une rentabilité pouvant aller jusqu'à 12% », a fait savoir Yves Bordet

L’initiative n'est pas nouvelle en Afrique. De nombreuses organisations et entreprises structurent de plus en plus de fonds, pour financer le développement des applications web sur le continent africain. Safaricom, le premier opérateur de télécommunications du Kenya, a mis sur pied une initiative analogue, avec pour but soutenir la production d'application par des Africains.

Idriss Linge

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