Le Burkina Faso, le Gabon, le Kenya, le Mali, le Rwanda, le Sénégal, le Soudan du Sud, le Tchad et l’Ouganda ont décidé de lever la somme de 300 milliards de dollars d’ici 2020 pour construire une infrastructure TIC clé en Afrique sub-saharienne qui permettra de connecter à Internet toute cette partie du continent. Présents à la conférence mondiale de l’Union Internationale des Télécommunications de Doha au Qatar, chacun des neuf pays qui forment la Smart Africa Alliance, compte sur ses partenaires dans les TIC, pour atteindre le développement durable grâce à la technologie.
La Smart Africa Alliance est née en 2013, lors du Transform Africa Summit qui s’est tenu à Kigali au Rwanda. Les pays se sont rendu compte que l’Afrique du Nord et ses partenaires du Moyen-Orient évoluent dans leur plan de développement par les TIC alors qu’en Afrique Sub-saharienne les choses bougent très lentement. Les réalisations individuelles étant plus longues à réaliser, ils ont donc décidé de se rassembler pour aller plus vite.
En connectant toute l’Afrique sub-saharienne, les neuf pays qui forment la Smart Africa Alliance sont sûrs que cela facilitera l’adoption d’un certain nombre de nouveaux usages comme la gouvernance numérique, la télémédecine, l’enseignement en ligne, etc. Leur prochaine rencontre se tiendra le 29 octobre 2015 au Rwanda. D’après Philibert Nsengimana, le ministre Rwandais de la Jeunesse et des TIC, cette rencontre permettra d’élaborer un agenda pour les réalisations du groupe.