Yves Kezewa, porte parole de la Majorité Silencieuse : « Il serait dans l’intérêt de tous que cette opposition qui aspire un jour à diriger ce pays puisse respecter les règles et lois que le législateur s’est donnée »

Politique

Publié le dimanche 14 decembre 2014 | Telegramme 228

© aLome.com par Lakente Bankhead
Nouvelle marche des ODDH et du CAP 2015 pour exiger les réformes constitutionnelles et institutionnelles avant la tenue de la présidentielle de 2015
Lomé, ce 12 décembre 2014. Sur les principales artères de la ville, des sympathisants, militants de l`Opposition ainsi que des défenseurs des Droits de l`Homme ont de nouveau réclamer les réformes avant la scrutin présidentiel de l`année prochaine.

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Pourquoi les ODDH veulent les réformes avant la présidentielle de 2015

- 3/12/2014

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Présidentielle 2015 et joutes électorales

Face à la presse à son siège ce vendredi 12 décembre 2014 à Lomé, la Majorité Silencieuse s’est prononcée sur les derniers développements de l’actualité politique togolaise. L’occasion était également pour les responsables des associations membres de la Majorité Silencieuse d’inviter les militants et sympathisants du parti présidentiel Union pour la République (Unir) à s’inscrire massivement sur les listes électorales et à se tenir prêt à voter massivement le moment venu le candidat d’Unir, le président Faure Gnassingbé.

Pour les responsables de la Majorité Silencieuse, les marches de l’opposition constatées ces derniers jours dans le pays ne sont qu’une manière pour cette dernière de freiner les activités des Togolais et susciter chez ces derniers l’esprit d’insurrection contre les actuels gouvernants.

Plus loin, la Majorité Silencieuse regrette l’attitude de l’opposition qui en publiant sur la toile les numéros des députés de la majorité parlementaire veut mettre leur vie en danger et monter la population contre ces derniers au cas où ils ne voteraient pas la proposition de réformes introduite par ces mêmes partis d’opposition.

Sur la question des réformes, la Majorité Silencieuse rappelle à l’opposition togolaise que le meilleur cadre de mise en ouvre des réformes est l’Assemblée nationale et non la rue.

« Le cadre idéal pour mettre en œuvre et débattre du sujet est l’assemblée nationale. Il serait mieux et dans l’intérêt de tous que cette opposition qui aspire un jour à diriger ce pays puisse respecter les règles et lois que le législateur s’est donnée », a laissé entendre Yves Kezewa, porte parole de la Majorité Silencieuse.
Charles D., Lomé (Telegramme228)

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