Il était ce dimanche au 12-13 de Nana FM. Le président du Parti des Togolais, Alberto Olympio qui, depuis plusieurs mois investi avec ses proches collaborateurs des coins et hameaux du Togo, s’est intéressé au sujet des réformes politiques qui est d’actualité au pays.
Se fondant sur les chiffres du récent sondage d’Afro baromètre cet aspirant au pouvoir au Togo fait constater que « 85 % des Togolais demandent que le président sortant ne se présente pas à la présidentielle de 2015. C’est quasiment tous les Togolais qui demandent ça ». Pour ce faire, Alberto Olympio demande « au président sortant (Faure Gnassingbé, ndlr) d’écouter la voix de son peuple ».
Pour M. Olympio, cette demande se base plus sur la volonté affichée par les Togolais qui montrent qu’« ils veulent le changement, le changement radical, le départ du chef de l’Etat actuel ».
Et déjà, le rêve d’Alberto Olympio semble prendre corps dans son esprit et peut-être celui des Togolais que son chemin a croisé depuis son annonce de candidature. « Ce que je sens chez la population, c’est un enthousiasme. Quand je les entends scander mon nom, je sens qu’on est sur la bonne voie », a confié le président du Parti des Togolais.
Pour que cette aventure aboutisse en 2015 à l’alternance, le candidat déclaré du Parti des Togolais, il n’en disconvient pas que « les réformes sont indispensables pour avoir des élections apaisées » mais contrairement à l’approche des autres opposants au régime de Faure Gnassingbé qui ne veulent pas envisager la présidentielle sans réformes, ce nouveau-né des partis politiques au Togo et ses leaders croient savoir que l’on doit « par la même occasion se préparer à gagner ces élections quelques soient les conditions ».
«Si nous voulons le changement, nous devons être le plus proche possible du taux participation, 100 %, et faire en sorte qu’on ne nous vole pas notre victoire en 2015 », a-t-il aussi ajouté pour appeler les Togolais à participer massivement aux différentes étapes du processus électoral (révision des listes électorales, retrait de carte d’électeur, vote, dépouillement pour garantir la transparence dans les décomptes et ne pas se faire voler son vote).