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La Cedeao à Abuja: Le nouveau président de l’institution aura de lourdes responsabilités, les élections présidentielles de 2015 dans l’espace
Publié le lundi 15 decembre 2014  |  icilome


© AFP par dr
Sommet extraordinaire de la CEDEAO à Accra : Les dirigeants ouest africains se penchent sur l’épidémie de la fièvre Ebola et sur la situation au Burkina Faso


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Togo - Les chefs d’états et de gouvernement sont à Abuja dans le cadre de la 46e session ordinaire de l’institution sous régionale, la Cédeao qui s’ouvre ce 15 décembre 2014. Plusieurs chefs d’états prennent part au sommet. Parmi, eux, Faure Gnassingbé du Togo.

A abuja, les chefs d’états et de gouvernement aborderont plusieurs sujets : le rapport annuel du président de la Commission, les rapports de la 73e session du conseil des ministres et de la 33e session du conseil de médiation et de sécurité, avant d’élire le président en exercice pour 2015.

D’ores et déjà, le président ivoirien Alassane Ouattara se réjoui des performances acquises par l’institution et estime que, l’institution sous régionale a une assise parfaite.

Présidée actuellement par le président Ghanéen, John Dramani Mahama et du président de la Commission de la Cédéao, Kadré Désiré Ouédraogo, l’institution sous régionale a été de tout temps, objet de critiques pour ce qui est de sa gestion des problèmes auxquels sont confrontés les populations dans chaque Etat surtout sur le plan politique.

Et l’un des problèmes auxquels la Cedeao fera face avec son nouveau président à venir, reste les élections présidentielles dans presque 5 pays de l’espace. Il s’agit du Togo, du Burkina Faso, de la Guinée, de la Côte d’Ivoire etc.

Parmi ces cinq pays, pas un seul n’a connu ou ne connaît de situation d’instabilité politique. Au Togo par exemple, ce qui agite la rue et l’opposition, reste les réformes constitutionnelles et institutionnelles ne serait-ce que, pour obtenir un scrutin à deux tours et la limitation du mandat présidentiel à deux.

Aujourd’hui, la constitution togolaise donne libre cours au président actuel Faure Gnassingbé de briguer au tant de mandants s’il le voulait. Ce que lui refuse son opposition qui visiblement, n’a pas les moyens suffisants pour contrecarrer le parti au pouvoir. Au Burkina Faso, la clairvoyance et la détermination du peuple l’a emporté sur le désir de l’ex président Blaise Compaoré qui a dû abandonner le pouvoir.

La Guinée, la Côte d’ivoire, l’instabilité politique n’est plus à démontrer et ce sont là, les difficultés auxquelles, le président qui sera élu par ses pairs à Abuja aura à gérer en 2015.Saura-t-il à la hauteur de la tâche ? Difficile de le dire.

Ce qui est certain, c’est que la position de la CEDEAO dans la gestion des crises postélectorales en son sein en 2015 sera une autre tournure pour l’institution pour sa crédibilité.

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