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La contestation politique se poursuit au Togo
Publié le lundi 15 decembre 2014  |  France 24


© aLome.com par Lakente Bankhead
Nouvelle marche des ODDH et du CAP 2015 pour exiger les réformes constitutionnelles et institutionnelles avant la tenue de la présidentielle de 2015
Lomé, ce 12 décembre 2014. Sur les principales artères de la ville, des sympathisants, militants de l`Opposition ainsi que des défenseurs des Droits de l`Homme ont de nouveau réclamer les réformes avant la scrutin présidentiel de l`année prochaine.


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Togo - L’opposition et la société civile ont manifesté, vendredi 12 décembre 2014, au Togo.

L’opposition et la société civile ont manifesté, vendredi, pour la troisième fois en un mois au Togo. Ils demandent aux autorités de procéder à des réformes politiques avant l’élection présidentielle prévue en mars 2015.

Ils sont habillés en rouge pour exprimer leur colère et manifester leur défiance à l’égard du pouvoir togolais. Depuis huit ans, ces partisans de l’opposition réclament des réformes plus démocratiques. Ils veulent l’instauration d’une élection présidentielle à deux tours et la limitation du mandat du chef de l’État. Et ils sont descendus, vendredi 12 décembre, dans les rues de Lomé et de différentes villes du pays pour se faire entendre.

L’actuel chef de l’État, Faure Gnassingbé, a succédé en 2005 à son père, le général Gnassingbé Eyadéma, qui a gouverné le Togo d’une main de fer pendant 38 ans. Avant de mourir, ce dernier avait fait changer la Constitution pour pouvoir occuper ce mandat à vie. Il n’existe en effet plus de limite au nombre de mandats présidentiels, contrairement à d’autres pays africains.

Faure Gnassingbé boucle bientôt son second mandat. Et toujours pas de réformes en vue : le 30 juin 2014, un projet de loi a été rejeté par les députés du parti au pouvoir. Et le président Gnassingbé, présent depuis près de 10 ans, a déclenché la colère de l’opposition en affirmant récemment que la Constitution en vigueur au Togo serait “rigoureusement respectée”. Une manière de laisser entendre qu’il pourrait briguer un troisième quinquennat l’année prochaine.

Emmanuelle SODJI
France 24

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