Par le biais d’une mise au point signée de son président, le Balai Citoyen-Togo manifeste son regret par rapport à certains dysfonctionnements constatés lors de la dernière marche des ODDH et partis politiques de l’Opposition, tenue pour réclamer une énième fois les réformes constitutionnelles et institutionnelles à opérer avant la présidentielle de 2015.
Parmi ces regrets de CIBAL-Togo, on peut citer le fait que « c’est abusivement que son nom ainsi que celui de son coordinateur, M. Claude Améganvi, ont été associés à ce document sur l’opportunité et la rédaction desquelles il n’a jamais été consulté ni associé ».
Autre constat qui a motivé cette mise au point de Claude Améganvi et les adhérents à ce Balai Citoyen, il y a aussi le constat selon lequel, la Déclaration rendue publique et qui sur ses « deux pages de texte, n’évoque pas une seule fois la Constitution dont le peuple togolais s’est doté par référendum le 27 septembre 1992 ».
Ce mouvement marque ainsi son désaccord à ce document vu qu’il s’est prioritairement « constitué pour arracher, à titre principal, le retour à la Constitution de 1992 regrette vivement cet inacceptable traitement alors que ce positionnement de principe constitue, pour lui, le plus petit dénominateur commun pour toute démarche d’unité d’action politique dans le moment présent de la situation politique togolaise ».
Autre regret de CIBAL Togo, le dribble ayant servi à déprogrammer l’intervention de son représentant au meeting qui a suivi la marche.
«Contrairement à l’accord préalablement conclu avec la Synergie des organisations de défense des droits de l’Homme (ODDH) qui a lancé la marche du 12 décembre 2014 au meeting du vendredi 28 novembre 2014 au Terrain d’Akassimé, à Lomé, l’intervention de son représentant au meeting du 12 décembre 2014 ait été déprogrammé de façon cavalière sans discussion et sans l’en informer », indique la mise au point.
Toutefois, CIBAL espère qu’à l’avenir, « les normes de fonctionnement démocratique » vont prévaloir « dans les rapports entre les organisations qui combattent pour son avènement au Togo».