Sur la période 2015-2018, la Banque ouest-africaine de développement ( BOAD) envisage d’accorder des prêts à long ou moyen terme de plus de 1100 milliards de Fcfa. Ce chiffre n’inclut pas le Fonds de développement de l’énergie (FDE) mis en place par l’UEMOA et géré par la BOAD. L’annonce a été faite lundi à Cotonou lors du conseil d’administration de l’institution.
La mobilisation de ressources sera une des priorités, afin de permettre à la Banque de mieux accompagner les Etats dans leurs programmes de développement. La BOAD devra ainsi mobiliser, à l’horizon 2018, des ressources d’emprunts et des ressources propres d’un montant d’au moins 1 500 milliards. Dans ce cadre, elle prévoit de procéder à des appels au marché régional des capitaux, pour environ 725 milliards sur les quatre années à venir, de même qu’à un emprunt de 250 milliards sur le marché financier international.
La BOAD, dont le siège est à Lomé, veut devenir une banque de développement forte, pour l’intégration et la transformation économiques en Afrique de l’Ouest.
La stratégie repose sur des orientations majeures : l’accélération de l’intégration régionale par un financement soutenu des infrastructures, le soutien à une croissance inclusive qui passe par la sécurité alimentaire et le développement durable, l’accompagnement du secteur public et privé des pays membres, le renforcement du processus de mobilisation de ressources.
L’institution a comme actionnaires le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal, le Togo, la BCEAO, la France, la KfW (Allemagne), la BAD, la Belgique, l’Eximbank (Inde), la Banque populaire de Chine et le Maroc.