Malgré une légère baisse du nombre de journalistes tués dans l’exercice de leurs fonctions, le bilan publié par Reporters sans frontières pour l’année 2014 met en lumière une mutation de la violence, avec une instrumentalisation de plus en plus grande des exactions contre les reporters (décapitations, mises en scène, menaces).
Les assassinats sont de plus en plus barbares, les enlèvements en très forte croissance, avec l’objectif, pour ceux qui les perpètrent, d’empêcher l’information indépendante et de dissuader les regards extérieurs. Les intimidations sont si diverses que les journalistes sont deux fois plus nombreux à avoir pris le chemin de l’exil par rapport à l’année précédente.
Établi chaque année depuis 1995 par Reporters sans frontières, le bilan annuel des exactions commises contre les journalistes se fonde sur des données précises, collectées grâce à l’activité de veille de l’organisation.
Sont inclus dans ces statistiques les journalistes, professionnels ou non, ayant trouvé la mort dans le cadre de leur travail d’information. Les cas sur lesquels l’organisation n’a pas encore pu réunir les éléments nécessaires pour statuer avec rigueur demeurent en investigation.... suite de l'article sur Autre presse