Au cours d'une conférence de presse ce mercredi 18 décembre à Lomé, la Coalition pour la Protection du Patrimoine Génétique Africain (COPAGEN) a réitéré ses propositions dans le cadre de l'avant-projet de règlement sur la prévention des risques biotechnologiques.
Il s'agit de la reconnaissance du droit des communautés locales à déclarer leurs territoires "zones sans OGM", la traçabilité et l'étiquetage des OGM et produits dérivés, l'imprescriptibilité des délais de poursuite pour la réparation des dommages liés aux OGM.
En effet, il est prévu en février 2015, la réunion des experts et le conseil des ministres de l’Union Economique Monétaire Ouest Africain (UEMOA) pour statuer sur un document portant sur l'introduction des Organismes Génétiquement Modifiés (OGM) dans la sous-région Ouest-africaine. Des propositions avaient été soumises par les Organisations de la Société Civile (OSC).
Cependant, la COPAGEN dit remarquer que les revendications majeures de la société civile n'ont pas été prises en compte. Cette conférence de presse vise à les réitérer une fois encore. Les OSC, particulièrement la COPAGEN compte ainsi se tourner vers l'opinion publique pour lui demander d'appuyer leurs recommandations pour qu’elles soient prises en compte.
Par ailleurs, lors de la conférence de presse, les journalistes ont été entretenus sur ce que sont les OGM et les conséquences de leurs utilisations sur la santé.