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Infrastructures routières: Quand Ninsao Gnofam se donne dans l’autosatisfaction
Publié le jeudi 18 decembre 2014  |  Togo Breaking News


© aLome.com par Parfait
Le Ministre NINSAO GNOFAM , chargé des Transports et des Travaux Publics


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A travers ou sans voyages, la révolution de nouvelles technologies, de l’information et de la communication (TIC) peut permettre aux Togolais de comparer le niveau des infrastructures de développement du Togo par rapport à celui des autres pays en Afrique. Pour cela, personne ne peut se leurrer ou se faire flatter par les dirigeants togolais comme tente de le faire le ministre des Travaux Publics et des Transports Routiers, Ninsao Gnofam qui indique que le « le Togo est l’un des pays en Afrique de l’Ouest à disposer des meilleurs réseaux routiers».

Ninsao Gnofam a fait cette déclaration lors du lancement de la réunion de «la conférence sur la sécurité maritime à Lomé». Cela peut paraitre une simple parole, mais venant d’une autorité et prononcée devant les journalistes au cours d’une interview, elle doit susciter une grande attention.

Tous les Togolais savent qu’en matière de réseau routier, le Togo ne peut pas se mesurer devant les pays comme la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Bénin et dans une moindre mesure, certains pays de l’hinterland comme Burkina Faso et le Mali. Même si ces dernières cinq (5) années, le gouvernement a fait des efforts pour la réhabilitation et de construction des routes, cela ne veut pas dire que le Togo est déjà parmi les pays qui disposent les meilleurs réseaux routiers en Afrique de l’Ouest. C’est une exagération et une flatterie à l’endroit des Togolais.

Pourtant, le Ministre a fulminé que ce n’est pas le leurre parce que c’est la vérité. «Aujourd’hui, le Togo est l’un des pays en Afrique de l’Ouest à disposer des meilleurs réseaux routiers. Ça, je vous le dis. Je ne vous flatte pas. Nous participons aux réunions, nous avons voyagé. Nous avons vu ce qui se passe ailleurs », a pesté le Ministre Ninsao Gnofam. Consciencieusement, il sait en même temps dans sa déclaration que ses propos seront considérés comme une flatterie. Sinon, il n’allait pas continuer à persister sur ce mot « Flatter». Pour lui, les seuls points «d’inquiétudes et d’axes antiéconomiques, la faille d’Alédjo et le col de Défalé, qui sont éliminés pour faciliter l’accès au port par les pays de l’hinterland», donne une meilleure note au Togo pour se classer parmi les pays qui ont des infrastructures routières avancées.

Les faits parlent d’eux-mêmes », dit-on. Il suffit seulement de sillonner quelques quartiers de la capitale, et l’on comprendra qu’il n’y a pas photo entre les routes Togolaises et celles du Ghana par exemple. Le boulevard Jean Paul II, de Félix Houphouët Boigny à travers le marché de Bè, l’Avenue Augustino de Souza près à l’hôpital de Bè et la route de l’Aéroport de Lomé, restent quelques-unes qui constituent un casse-tête chinois pour les passagers et riverains. Ne serait-ce la bonne volonté de certains « jeunes désœuvrés» qui remplissent des trous béants sur ces voies publiques, les populations ne vont que déplorer chaque jour les cas d’accident à cause de la circulation dense dans la ville de Lomé.

Déjà, cette petite démonstration des routes désastreuses de la capitale suffit pour reconnaître que le Togo ne fait pas encore partie des pays de meilleurs réseaux routiers. S’il faut parler de nouvelles routes qui rendent l’accès au port de Lomé par les pays de l’hinterland, le Togo a tout simplement pris une bonne option dans la sous-région.
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