Si au Togo les syndicats font beaucoup de bruit, notamment ceux de la fonction publique, le nombre d’encartés reste très faible, moins de 3% des travailleurs.
Cette désaffection pour le monde syndical n’est pas l’apanage du Togo. Partout à travers le monde la tendance est la même. Et elle s’accélère.
Selon la Fédération syndicale des travailleurs des transports du Togo (FESYTRAT), cette faible mobilisation s’explique par la crainte d’avoir des problèmes avec l’employeur, l’existence de doutes quant à la probité des leaders syndicaux, enfin des réserves quant aux résultats obtenus sur le terrain pour améliorer les conditions de travail.
Ca fait beaucoup.
Malgré tout, Emmanuel Agbénou, le secrétaire général de la FESYTRAT, se dit convaincu de la possibilité de construire des syndicats forts avec une base solide.