e président Faure Gnassingbé a reçu vendredi les vœux du corps diplomatique. Un évènement important tant les questions internationales ont dominé l’année qui s’achève. Lutte contre la piraterie maritime et le terrorisme, combat acharné pour éviter la propagation du virus Ebola, instabilité chronique dans certains pays d’Afrique, …
Répondant à l’intervention de l’ambassadeur du Nigeria, doyen du corps diplomatique, le chef de l’Etat a d’abord évoqué la lutte contre le virus Ebola.
‘La tâche qui nous attend est d’une grande ampleur, même si l’on doit relever ces derniers mois, une évolution positive dans les pays touchés, en particulier au Libéria et en Guinée. Nous devons dès lors continuer à faire preuve d’une vigilance extrême, car les acquis demeurent fragiles. La route est encore longue’, a déclaré M. Gnassingbé qui a remercié la communauté internationale pour son élan de solidarité.
Le président togolais, superviseur de la Cédéao pour la lutte contre Ebola, a annoncé la tenue courant janvier d’une réunion de haut niveau à Accra, sous l’égide de la présidence en exercice de la Cédéao afin de développer les synergies.
Faure Gnassingbé a ensuite évoqué les menaces nouvelles avec l’éclosion des foyers de tensions, l’essor du terrorisme, de la piraterie et la persistance de la criminalité transfrontalière. Il est donc impératif d’aller plus loin dans la nature même de l’engagement.
Le continent doit se prendre en main pour maîtriser pleinement son destin, en assurant par lui-même sa sécurité, en se dotant de réelles capacités opérationnelles. Lesquelles reposent sur la force en attente de la Cédéao et opérationnalisation de la capacité africaine de réaction immédiate aux crises (CARIC).
Le chef de l’Etat est également revenu sur les questions de sécurité maritime. Le golfe de Guinée est victime de nombreux actes de piraterie. Le Togo a profondément réformé l’action de l’Etat en mer et s’apprête à accueillir en octobre 2015 à Lomé une conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine sur la sécurité maritime.
Le président togolais a terminé son intervention en parlant de l’élection présidentielle à venir.
‘Les dispositions sont d’ores et déjà prises afin que l’élection présidentielle (…), puisse se réaliser dans les meilleures conditions de paix, de transparence et d’équité. Tous les mécanismes se mettent en place (…) afin que la compétition soit saine et que ce rendez-vous électoral majeur soit synonyme de progrès pour le Togo, dans le respect du pluralisme mais surtout, dans la paix et la stabilité.’, a conclu Faure Gnassingbé.