Ebola restera l’un des défis collectifs majeurs de 2014 selon le président togolais

Santé

Publié le dimanche 21 decembre 2014 | Xinhua

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Le président Faure Gnassingbé à Dapaong pour offrir du matériel agricole aux populations
Samedi 17 mai 2014. Dapaong. Le président Faure Gnassingbé offre du matériel agricole aux populations

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- 14/10/2014

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La fièvre à virus Ebola, éprouvant quelques pays en Afrique de l'ouest, "restera sans aucun doute l'un des défis collectifs majeurs de l'année qui s'achève", a estimé vendredi le président togolais Faure Gnassingbé, a rapporté samedi la radio nationale.
"Cette épidémie restera sans aucun doute l'un des défis collectives majeurs de l'année qui s'achève et de celle qui arrive ", a déclaré Faure Gnassingbé, lors des cérémonies d'échanges de voeux avec le corps diplomatique et consulaire ainsi qu'avec les organisations internationales.
"La tache qui nous attend est d'une grande ampleur même si l'on doit relever ces derniers mois une évolution positive dans les pays touchés en particulier au Libéria et en Guinée", a relevé Faure Gnassingbé, désigné depuis quelques temps par ses pairs de la CEDEAO comme coordinateur régional de la riposte contre l' épidémie à virus Ebola.
Le président togolais a appelé la sous-région à continuer à faire preuve d'une "vigilance extrême", avertissant que "les acquis restent fragiles".
"La route est encore longue", a-t-il dit, annonçant que les efforts seront poursuivis pour la maitrise de cette épidémie, faisant état d'une mission "très exigeante" mais "exaltante".
Il a remercié les pays amis et les partenaires dont les engagements financiers et techniques se sont concrétisés au fil des mois et ont donné des chances supplémentaires à la mise en oeuvre effective de la feuille de route de riposte établie sous l' égide de la CEDEAO.
Faure Gnassingbé entend intensifier les plaidoyers auprès des Etats africains pour l'ouverture des frontières terrestres, maritimes et aériennes mais aussi en faveur de l'abandon des régimes de restriction sur la libre circulation des personnes et des biens.
Ce sont des mesures "indues qui alimentent la peur et la stigmatisation", a relevé le président togolais et coordinateur régional de la riposte contre l'épidémie à virus Ebola.

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