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Burkina : l’instabilité politique plombe la croissance
Publié le dimanche 21 decembre 2014  |  Togo Diplomatie


© aLome.com
Situation nationale : les présidents togolais et sénégalais au Burkina
Mardi 11 novembre 2014. Ouagadougou. Les présidents togolais, Faure Gnassingbé, et sénégalais, Macky Sall, sont arrivés au Burkina pour rencontrer les protagonistes de la crise au Burkina


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Le Burkina Faso connaîtra une croissance de 5% en 2014 et 2015, en baisse de 1 à 2% par rapport aux prévisions, a estimé vendredi le Fonds monétaire international.

La croissance, qui devait être de 6 à 7%, s'établira à environ 5% en 2014 et 2015, a déclaré Laure Redifer, directrice adjointe du FMI pour l'Afrique, lisant un communiqué lors d'une conférence de presse tenue avec le ministre burkinabè de l'Economie et des Finances, Jean Gustave Sanon.

Les événements politiques de fin octobre ont exacerbé la situation existante mais ne constituent pas un élément majeur dans la révision des projections de croissance, a précisé Mme Redifer au terme d'une mission d'une semaine du FMI dans ce pays.

L'ex-président Blaise Compaoré a été renversé le 31 octobre par une 'insurrection populaire' après 27 ans de règne.

La baisse de croissance est due à la chute des cours internationaux du coton, dont le Burkina Faso est le premier producteur d'Afrique de l'Ouest, et de l'or, qui a supplanté en 2009 le coton comme premier produit d'exportation du pays, a expliqué le FMI.

En 2013, l'or avait contribué pour 20% au budget de ce pays pauvre enclavé d'Afrique de l'Ouest.

L'épidémie du virus Ebola, qui ne touche pas le Burkina mais sévit dans plusieurs pays d'Afrique de l'Ouest, dont le Mali voisin, a également eu un impact significatif sur le recouvrement des recettes, conduisant à une baisse des dépenses publiques, qui ont à leur tour négativement affecté la croissance, a observé Laure Redifer.

Les partenaires du Burkina Faso, dont le FMI, sont désireux de soutenir le gouvernement de transition et d'apporter autant qu'ils peuvent des ressources additionnelles pour soutenir le budget du pays, a-t-elle assuré.

Début décembre, le ministre burkinabè de l'Economie et des Finances Jean Gustave Sanon avait estimé la croissance à 5,1% pour 2014, contre 6,8% prévus.

Cette baisse s'expliquait selon lui par l'attentisme des investisseurs pendant toute l'année 2014, marquée par une forte contestation politique.

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