En conférence de presse samedi à Lomé, l’ancien ministre de la Communication de Faure Gnassingbé et Président du Front des Patriotes des Démocrates(FPD) a réaffirmé son appel à ses pairs de l’opposition à opter pour la voie d’une transition politique que de chercher à participer à la prochaine élection présidentielle.
Le FPD, le parti de Djimon Oré relève que la crise togolaise est dans la phase de l’apaisement ou période de détente. Ainsi dans un mémorandum rendu public à Lomé samedi sur « la problématique de la présidentielle de 2015 et la proposition d’une transition politique consensuelle», regrette que les initiatives de réformes entreprises depuis des années n’aboutissent pas.
L’ancien ministre UFC regrette que les recommandations de la Commission vérité justice et réconciliation (CVJR) soient rangées dans le tiroir.
« Au regard de tous ces problèmes, le maintien de la tenue présidentielle ne se justifie pas. Aussi faudrait-il une autre approche de solution plus pragmatique qui tranche avec les options du statu quo ou de l’affrontement dont le dénominateur commun n’est que la catastrophe à éviter pour notre pays », a laissé entendre Djimon ORE.
M. Oré réitère sa proposition d’une transition politique consensuelle qui aura pour but de redonner le pouvoir au peuple souverain pour la construction d’un Togo nouveau. Les objectifs à assigner à cette transition sont à faire asseoir une véritable démocratie, réconcilier le peuple avec lui-même et faire à asseoir les bases du développement harmonieux du pays. Ce qui devra déboucher sur une 5e République qui sous-entend l’adoption d’une nouvelle constitution.
L’ancien Vice-président de l’UFC a d’ailleurs adressé le 3 octobre et du 7 octobre un courrier au Chef de l’Etat, à l’Ambassadeur de l’Allemagne au Togo et à Monseigneur Benoit Alowonu, président en exercice de la conférence des Evêques du Togo, demande à ces trois grandes entités de prendre la transition politique comme le début de résolutions des maux dont souffre Togo.
Reste à savoir si et le pouvoir et l’opposition entendront la voix de l’ancien ministre de la communication à un moment où le premier camp est préoccupé par la conservateur du pouvoir du peuple et que l’autre part (divisée) à sa conquête tout en demandant des réformes.... suite de l'article sur Autre presse