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Liberté N° 1848 du 17/12/2014

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Togo: La belle leçon de Me Tchitchao Tchalim à Agbéyomé Kodjo
Publié le lundi 22 decembre 2014  |  Liberté


© Autre presse par dr
Agbéyomé Kodjo, Président National de la formation politique OBUTS


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Il ne suffit pas d’avoir compilé de hautes charges de la République pour devenir de facto une personnalité incontournable ou charismatique. Pour paraphraser l’ancien dirigeant ivoirien, le charisme, ce n’est pas un vain mot, c’est un comportement. Et certains de nos dirigeants doivent toiletter leur comportement s’ils veulent mériter le respect de leurs concitoyens. Cette semaine, nos articles ont suscité la réaction de deux personnalités du pays, la preuve que nous sommes suivis de près dans le travail que nous faisons. Et c’est tout à notre honneur.

D’abord celle de l’ancien Premier ministre et ancien président de l’Assemblée nationale comme lui-même aime à se présenter, Agbéyomé Kodjo qui a publié une sorte de droit de réponse sur sa page Facebook puis celle de l’ancien ministre de la Justice, Me Tchitchao Tchalim. Deux réactions qui reflètent bien la personnalité des deux commis de l’Etat.

Celui qui a été plusieurs fois ministre, ancien député, ancien président de l’Assemblée nationale, ancien Premier ministre et peut-être futur Président de la République (futur impossible), Agbéyomé Kodjo est tombé très bas, avec son caractère sanguin et subversif en versant dans des propos grossièrement indignes de son rang. On dirait un monsieur tout le monde. Tout le contraire de l’ancien Garde des Sceaux qui a été très respectueux et très courtois.

«Tino Kossi l’auteur d’un infâme « dazibao » paru dans le Quotidien Liberté Hebdo dans sa parution du 8 Décembre 2014 a cru pouvoir intituler son galimatias : « Agbéyomé KODJO l’autre pourfendeur de l’alternance et ennemi officiel du peuple togolais » », introduit le président de l’OBUTS dans son droit de réponse. Avant de dégainer : «Se répandant en écumes blablateuses et en piètres approximations, dont le contenu est sur la forme, confus en diable et sur le fond, dépourvu de sens ; cet ensemble étant constitutif d’un exercice d’intoxication de l’opinion publique ».
Et il conclut : «Droit dans mes bottes, je n’ai nulle intention de me laisser distraire par des histoires de corneculs (…) Les onomatopées déversées à longueur de semaines dans la bulle médiatique togolaise ne sont pas de nature à ébranler les convictions républicaines d’un homme politique doté de capacités de résilience ». Voilà un extrait de la réaction de l’ancien Premier ministre qui a décidé de faire diversion au lieu d’opposer des arguments à ce qui lui est reproché.

Un contenu « vide » comme l’ont relevé la plupart des internautes qui ont commenté sa réaction.

A l’opposé, le droit de réponse de Me Tchitchao Tchalim à propos d’un article paru le 15 décembre 2014 dans « Liberté » et intitulé : « Présidentielle de 2015 : La ligne dure qui s’oppose aux réformes au sein de l’UNIR », a été posé, poli, sans aucun manque d’égard. « Monsieur le directeur de publication et monsieur le rédacteur de l’article, merci pour l’honneur que vous me faites en me sollicitant pour dire ma position sur le grand débat des réformes dans notre pays », écrit l’ancien ministre.

Après avoir précisé qu’il est parfaitement pour les réformes politiques, contrairement à ce que nous avons écrit, il conclut avec un peu d’ironie sans méchanceté : «Monsieur le directeur de publication, monsieur le rédacteur, merci d’avoir pensé à moi ; et si quelqu’un vous a suggéré mon nom, transmettez-lui, l’expression de ma profonde gratitude et à vous tous, merci de m’avoir fait hommage. Je suis disponible pour toute contribution et vous présente mes meilleurs vœux à vous-même et à tout le journal. Avec mes meilleurs égards ».

Comme quoi, on peut faire passer un message sans forcément verser dans des avanies. Une belle leçon que l’ancien ministre de la Justice Me Tchitchao Tchalim donne à l’ancien Premier ministre Agbéyomé Kodjo. On dirait que les rôles ont été inversés. C’est bien pour le natif de Tokpli d’avoir assuré de hautes responsabilités de l’Etat.
Mais ça ne suffit pas pour faire de lui un grand homme. Il faut qu’il apprenne à prendre de la hauteur, à être au-dessus de la mêlée. Et surtout la bienséance et les bonnes manières…Sans rancune !

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