Le Ghana envisage de réduire ses approvisionnements en gaz naturel en provenance du Nigeria via le gazoduc ouest-africain. Deux raisons expliquent ce choix, d’abord, les quantités livrées sont largement en dessous de ce qui avait été annoncé, ensuite, Accra va exploiter son proche champ offshore. L’économie réalisée devrait être de 300 millions de dollars par an.
WAPCO, le gazoduc ouest-africain - projet à un milliard de dollars – achemine le gaz naturel du Nigeria vers ses clients au Bénin, au Togo et au Ghana. Mais les volumes sont en deçà des besoins des clients. Les 120 millions de mètres cubes/jour n’ont jamais été atteints.
Au Togo, la centrale thermique opérée par l’Américain ContourGlobal avait été conçue pour fonctionner principalement au gaz naturel. Mais l’exploitant est contraint d’utiliser le fioul lourd – beaucoup plus cher – pour produire de l’électricité.
Les experts estiment que le gazoduc ne sera jamais en mesure de d’atteindre la production annoncée et certains opérateurs envisagent désormais de se tourner vers le gaz liquéfié. Problème, il ne sera pas disponible avant 4 à 5 ans.