Togo - La criminalité et le vol sont aujourd’hui récurrents au Togo. Et souvent, les malfrats utilisent des engins (à deux roues surtout) non immatriculés pour commettre leur forfaiture. On en veut pour preuve le récent braquage de l’aéroport international de Lomé le dimanche 28 septembre dernier. Une situation qui amène les autorités togolaises à decréter sans délai l’immatriculation des engins sans plaque.
Conduire un engin non immatriculé est illégal et imprudent. Car la Police a besoin de connaître l’identité du propriétaire de l’engin et de pouvoir disposer des informations pour le retrouver en cas de vol ou d'infraction
Depuis la semaine dernière, une campagne d’immatriculation des motos se déroule à Lomé avec une réduction des frais. 26 000 FCFA, c’est le montant fixé pour avoir une plaque pour sa moto. Alors qu’avant, il faut au moins 55 000 FCFA pour faire les papiers et se faire délivrer la plaque.
Pour le ministre des Transports et des Travaux publics, Ninsao Gnofam, c’est une manière de permettre à tout le monde, même ceux qui n’ont pas les moyens, de pouvoir immatriculer leur engin.
Visiblement, le résultat attendu n’a pas été atteint. Et au ministre d’accorder un délai de grâce pour ceux qui hésitent encore à le faire. C’est ce mardi qui est accordé aux retardataires de pouvoir être en règle.
Le public est donc accueilli par la direction générale des travaux publics pour accomplir les formalités nécessaires.
On redoute déjà des contrôles inopinés et stricts sur les routes de la capitale dans les jours qui viennent. Une situation qui risque de créer de frustration dans le pays, puisque même à 26 000 FCFA, des gens estiment que le coût d’immatriculation est trop cher.