Plus qu’un simple fait, c’est plutôt un constat. Le Port autonome de Lomé est, aujourd’hui, en pleine phase de sa modernisation. Depuis le démarrage officiel de ses activités le 1er mai 1968 à ce jour, nombreuses sont les grandes mutations qui s’y opèrent, surtout ces dernières années et qui forcent estime et admiration.
Sa stratégique géographique faisant de lui, le seul port en eau profonde dans la sous-région, ses conditions naturelles et nautiques exceptionnelles, son statut de port franc, la sécurité optimale des biens et marchandises qui y prévaut ainsi que la rapidité instaurée dans les opérations portuaires font sans doute de cette plateforme portuaire, la plus compétitive de la sous-région.
Mais toutes ses prouesses réconfortantes ne sauront véritablement porter loin si elles ne s’accompagnent surtout pas d’une communication dynamique et optimale. D’où cette démarche qualitative et salvatrice des premiers responsables du Port de Lomé d’associer désormais la presse à cet ambitieux projet. C’est à travers un partenariat qui lira désormais les deux entités dont les balises ont été posées ce mardi 23 décembre 2014 à Lomé.
Il sera question pour le Bureau directoire du Port Autonome de Lomé, représenté lors de la séance de travail par son Directeur Commercial, Kwame Tounam Wili Nene d’« Adopter désormais une véritable politique de communication autour des actions de cette institution ». Mieux encore, précise Kwame Tounam Nene, « La Direction générale du PAL entend allumer dorénavant les projecteurs sur les changements internes qui s’opèrent dans ce secteur clé de l’économie nationale ».
Outre cette nouvelle politique communicationnelle, poursuit le Directeur Commercial, trois grands projets sont également en vue. Il s’agit, d’une part, de la réhabilitation de la Voirie Intérieure qui est aujourd’hui dans un état de délabrement avancé. De l’autre, les travaux d’extension du Quai Terminalier. Puis, du projet de délocalisation des gros engins du Port vers le site d’Adétikopé. Ceci, dans le but d’aérer et de permettre une certaine fluidité dans l’espace portuaire.
Tous ces chantiers dont l’objectif est de maximiser les chiffres d’affaires de ce port, viendront s’adjoindre aux travaux d’infrastructures et équipements diversifiés déjà en cours sur le site. Entre autres infrastructures modernes, un quai à conteneurs de 140 à 250 m de long, un quai minéralier de 210 m, un quai pétrolier de 250 m, un bassin de 81 hectares protégé par 2 diguettes de 1720 et 950 m.
Mais aussi et surtout le troisième quai de 450 m de long et de 15 m de profondeur nouvellement réalisé, lequel permet au Port de Lomé d’accueillir des navires porte-conteneurs d’au moins 7.000 Conteneurs EVP avec un volume annuel de 1,5 million de conteneurs.
Un tel projet si gigantesque participera à coup sûr à booster l’économie nationale. Mais cela passera aussi par une meilleure communication. Et le Port Autonome de Lomé s’y attèle. Vivement que cela se pérennise !