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Réformes constitutionnelles et institutionnelles/Un Groupe dit de médiation lancé pour faire le tampon entre les deux positions radicales
Publié le mercredi 24 decembre 2014  |  Telegramme 228


© Autre presse par DR
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L’expression « Réformes Constitutionnelles et Institutionnelles », est la plus utilisée ces dix derniers mois dans le landernau sociopolitique togolais. Et des positions sur cette question qui relève de la marche démocratique du Togo, il y en a par millier selon qu’on aborde tel acteur politique ou tel autre. Et ceci jusqu’au derniers moment où les organisations de défense des Droits de l’Homme ont pris la question à bras le corps. Mais avant tout, ce sont les formations politiques qui se sont illustrées à travers des regroupements dont les plus disant sont le CST, la Coalition Arc-En-Ciel, et le dernier né le Combat pour l’Alternance Politique en 2015 (CAP2015). Et comme pour couronner le tout, les organisations de défense des Droits de l’homme ont fait aussi parler leur ingéniosité en se retrouvant par affinité. Après dont les ODDH qui ont battu le pavé ces dernières semaines aux côtés des forces dites de l’alternance (opposition politique), c’est au tour de six autres organisation de cette même société civile de se positionner dans le débat en se constituant en un regroupement dit Groupe de Médiation. Position force soutenue par ce groupe dans lequel on retrouve L’Appel des Patriotes de Fulbert Atissoh, Bâtir le Togo de Me Jean Yaovi Dégli, Commission Episcopale Justice et Paix de Lomé de Professeur Magloire Kuakuvi, Concertation Nationale de la Société Civile (CNSC) Mme Agounkè, Association Togolaise des Droits de l’Homme (ATDH) de Hihédéva Clumson-Eklu et du Nouveaux Droits de l’Homme (NDH) de Me Bertin Atsyon, « obtenir les réformes maintenant en faisant des concessions » et surtout faire passer la proposition d’une disposition transitoire selon laquelle, « les dispositions de l’article 59 s’appliquent à compter du mandat qui court de 2010 à 2015 ». Pour rappel c’est un article qui porte sur la limitation des mandats présidentiels.
Dans les lignes qui suivent, découvrez dans sa plénitude les grandes idées que défendent ce Groupe de Médiation.

"Groupe de Médiation pour l’Adoption Immédiate des Réformes Constitutionnelles et Institutionnelles
Déclaration

Les évènements malheureux survenus au Togo en 2005 et le souci de régler définitivement les crises politiques à répétition qui entravent la bonne marche du processus de démocratisation en cours ont amené les acteurs politiques et la société civile à signer le 20 août 2006, sous l’égide de la communauté internationale, l’Accord politique global (APG), prescrivant entre autres des réformes constitutionnelles et institutionnelles.

A ce jour, ces réformes n’ont toujours pas été mises en œuvre. Et pourtant, elles ont été réaffirmées dans les recommandations de la Commission Vérité Justice et Réconciliation (CVJR) mise en place par le Chef de l’Etat en 2009 pour faciliter la réconciliation nationale. Cette institution a relevé le caractère incontournable et déterminant des réformes dans le processus de réconciliation nationale, et les a placées au cœur de ses recommandations.

La responsabilité de la non-mise en œuvre des réformes incombe à l’ensemble de la classe politique, et plus particulièrement à un manque de volonté politique. Heureusement, le débat sur les réformes est revenu à l’ordre du jour à la faveur des bouleversements qui ont rendu l’environnement sous régional et international favorable.

Une ultime occasion est ainsi offerte au Togo et la proposition de loi déposée par l’opposition doit créer l’opportunité pour régler définitivement le problème des réformes.

Nous n’avons pas le droit de laisser persister les blocages et tout ce qui pourrait faire avorter une nouvelle fois la mise en œuvre des réformes ou de les reporter, au risque de nous retrouver face à la sempiternelle question de la rétroactivité de la loi concernant la limitation des mandats présidentiels.

C’est pourquoi certaines organisations de la société civile réunies au sein du Groupe de Médiation pour l’adoption Immédiate des Réformes constitutionnelles et institutionnelles ont pris l’initiative de proposer une solution qui faciliterait la mise en œuvre des réformes.

Conscient que le nœud gordien de la mise en œuvre des réformes demeure l’article 59 sur la limitation des mandats présidentiels, le Groupe propose la disposition transitoire suivante : « Les dispositions de l’article 59 s’appliquent à compter du mandat qui court de 2010 à 2015 ».

Cette proposition a l’avantage de régler les questions de début d’application et d’application immédiate de la limitation de mandats, en respectant le principe de la non-rétroactivité de la loi. Elle a également l’avantage décisif de rendre possible l’adoption des réformes qui vont introduire dans le jeu électoral de meilleures conditions d’organisation et de transparence, notamment la possibilité du mode de scrutin à deux tours à l’élection présidentielle.

Elle doit permettre de réunir la majorité des 4/5 nécessaire à l’adoption des réformes qui devront garantir un scrutin présidentiel libre, démocratique et transparent. Seul, le peuple souverain, à travers les urnes, accordera le mandat présidentiel à celui qu’il aura choisi.

Le Groupe de Médiation pour l’Adoption Immédiate des Réformes constitutionnelles et institutionnelles demande à tous, partis politiques, organisations de la société civile ou autres groupes qui sont dans le sens de l’adoption immédiate des réformes et/ou de cette initiative, de se prononcer clairement.

Il en appelle à la volonté politique, à la bonne foi et au sens de l’intérêt général du Chef de l’Etat, des députés, de la majorité et de l’opposition parlementaires ainsi que de tous les autres acteurs politiques impliqués afin que les réformes soient adoptées et se transforment en réalité avant l’élection présidentielle de 2015 et si possible avant la fin de l’année 2014.

Chers compatriotes, que chacun prenne sa responsabilité et fasse sa part.

Lomé, le 23 décembre 2014

Le Groupe de Médiation"

L’Appel des Patriotes, Bâtir le Togo, Commission Episcopale Justice et Paix de Lomé, Concertation Nationale de la Société Civile (CNSC), Association Togolaise des Droits de l’Homme (ATDH), Nouveaux Droits de l’Homme (NDH).

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