Imposé par la FIFA pour mettre fin à la crise qui secoue le football togolais, le Comité de normalisation a été officiellement installé mardi. Il a jusqu’à novembre 2015 pour organiser des élections.
A sa tête, un ancien ministre des Sports, Antoine Folly, dont la nomination est déjà contestée.
Gabriel Améyi, le président de la Fédération Togolaise de Football (FTF) lui a confié les clés de la maison en lui souhaitant bon vent.
Il faut surtout lui souhaiter beaucoup de courage tant la situation est critique. Mauvais résultats de l’équipe dans les compétitions internationales, crises internes à répétition, accusations de malversations, rivalités entre dirigeants de clubs.
Le climat est tout sauf serein. La FIFA l’a bien compris. C’est la raison pour laquelle elle a préféré voir large en donnant près d’un an aux dirigeants du foot togolais pour élire leur président.