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Plus qu’un fétiche au centre d’un conflit en latence entre 2 communautés à Agbodrafo
Publié le vendredi 26 decembre 2014  |  Eco vision afrik


© aLome.com par Parfait
Chefferie traditionnelle en Afrique.


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Les faits remontent au 17 décembre dernier où habillés en tenue de « combat » (Ndlr accoutrement à base de feuilles utilisées uniquement lors des rituels une fois par an) et scandant des chants de rituels, la communauté Néglokpé résidant à Dagué, Aného et Agbodrafo s’est retrouvée devant le couvent Lakpan-woé pour faire un sit-in. Elle accuse l’actuel locataire des lieux de s’être accaparé du trône avec la complicité d’anciennes autorités du milieu alors que ce dernier ne fait parti de leur lignée.

Séwa Agbotokro dehors, non à la profanation de notre couvent, oui à la fermeture du couvent… voici des mots que l’on pouvait lire sur les pancartes brandies par les manifestants en majorité des femmes.

«Nous souhaitons la fermeture pure et simple du couvent parce que la personne qui l’occupe actuellement n’est pas de notre lignée, c’est une usurpation qui a été faite de façon illégale et irrégulière et cela à d’énormes répercussions négatives aujourd’hui sur la communauté dont nous sommes issues », a laissé entendre Houdjoè Ako Néglokpé porte parole de la communauté Néglokpé. Il poursuit en soutenant que « les fils et filles issues de notre communauté sont obligés d’aller observer les rites traditionnels propres à la communauté chaque année à Aného alors qu’ils sont censés le faire à Agbodrafo, voilà pourquoi nous souhaitons un rétablissement rapide de la situation à travers la fermeture du couvent et qu’après il y ait des cérémonies de purifications pour que notre communauté puisse jouir de ce dont elle a été dépossédée durant plusieurs années »

L’occupant actuel du couvent Séwa Agbotokro est accusé de profaner les lieux à travers d’innombrables actes non conformes aux us et coutumes de la communauté. Il serait notamment accusé d’avoir engrossé des femmes adeptes dans le couvent et introduit des adeptes d’autres divinités au sein du couvent, ce qui est interdit par la loi selon le porte parole de la communauté.

Pour monsieur Houdjoè Ako Néglokpé, plusieurs démarches ont été faites à l’endroit des autorités compétentes. Celles-ci ont mené des investigations et sont même allées enquêter au Ghana où se trouve l’origine des pratiques de la communauté. Elles ont demandé de laisser l’actuel occupant pour une période moratoire de six mois mais cela fait six ans maintenant que ce problème perdure et est sans issue.

« Notre manifestation de ce jour est pacifique et nous avons invité les forces de l’ordre à venir nous assister parce que nous avons eu échos du fait selon lesquels les occupants des lieux veulent en découdre avec nous si nous arrivons sur les lieux ».

Du côté des personnes occupant actuellement le couvent, le ministère de l’administration et des collectivités locales serait au courant et témoin de l’intronisation de l’actuel locataire du couvent. « Il est le petit fils du propriétaire du couvent donc héritier de facto » clame Kuétévi Assafotsè, premier notable du chef d’Agbodrafo Assiakolé V. Selon lui, toutes les accusations lancées contre l’actuel occupant des lieux sont infondées.



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