L’Afrique cherche toujours à endiguer l’épidémie d’Ebola, qui a déjà fait plus de 7000 victimes. On a reproché à l’Union africaine la lenteur de sa réaction, et encore aujourd’hui, l’institution a bien du mal à alimenter son fonds pour lutter contre la maladie. Cette semaine, le Centre international pour les affaires stratégiques est ainsi venu proposer ses services pour réunir de l’argent, mais a aussi présenté deux technologies révolutionnaires qui pourraient être mises en œuvre très rapidement.
La société suisse Bioinnovation a créé un kit de réponse rapide à Ebola. Grâce à un simple prélèvement de salive, d’urine ou de sang, cette technologie permet de savoir en trente minutes si un cas suspect est réellement positif. Des mises en quarantaine inutiles pourraient être évitées, et les centres de santé seraient désengorgés.
L’américain Alphagen a lui crée un produit répulsif, utilisable sur les sols ou sur les murs pour sécuriser des lieux, ou même sur les vêtements, qui resteraient imprégnés jusqu’à trente lavages.
Tests lors de la prochaine CAN
Ce sont ces innovations que le Centre international pour les affaires stratégiques est venu présenter à l’Union africaine. « La technologie d’Alphagen est une technologie déjà en vigueur à l’hôpital universitaire Health System, à Houston, au Texas, et cette technologie est approuvée par les autorités américaines. Nous pensons que le premier test en Afrique sera accepté ou sera toléré par la Guinée équatoriale, qui organisera une grande coupe africaine », estime son président, Mustapha Aziz.
Même si M. Aziz garantit la fiabilité des ces nouvelles techniques, la prochaine CAN de football, en janvier, pourrait donc servir de test grandeur nature. Si elles s’avéraient efficaces et que les financements permettaient leurs mises en œuvre à grande échelle, ces deux innovations pourraient ainsi aider l’Afrique à se débarrasser du virus Ebola.... suite de l'article sur RFI