- Le retour à la Constitution de 1992 « sans aucune forme de contorsion » est la voie idéale pour la normalisation de la vie politique du Togo.
C’est la position donnée vendredi par la jeunesse de l’Alliance nationale pour le changement (JNC, opposition) en conférence débat vendredi au siège dudit parti politique à Lomé.
Cette position vient trois (3) jours après la proposition faite par le Groupe de médiation pour l’adoption immédiate des réformes constitutionnelles et institutionnelles d’appliquer la limitation des mandats présidentiels issue de l’article 59 de la Constitution à compter du mandat qui court de 2010 à 2015.
C’est le deuxième parti politique de l’opposition togolaise à condamner cette proposition après le Front des patriotes pour la démocratie (FPD) du député Djimon Oré.
Le candidat à la présidentielle de 2015, Gerry Taama du Nouvel engagement togolais (NET) a estimé ce vendredi matin sur une radio locale que « l’heure n’est plus aux incantations ».
Pour la jeunesse de l’ANC, il y a deux (2) voies de sortie de crise qui s’offrent aux Togolais aujourd’hui pour l’alternance politique : le soulèvement populaire ou les élections libres, transparentes et démocratiques.
Dans son mot introductif, Jean Eklou, le président de la JNC a estimé que la lutte pour relever les défis de l’année 2015 sur le terrain sera engagée avec la jeunesse des autres formations politiques.
«L’année 2015 est constitutionnellement une année de renouvellement du mandat présidentiel. Nous devons prendre conscience de l’enjeu de la prochaine élection et nous y préparer en mettant tout en œuvre pour la réussite de notre candidat, notre leader Jean-Pierre Fabre », a-t-il ajouté.
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