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A qui profite le blocage des réformes au Togo?
Publié le samedi 27 decembre 2014  |  Horizon news


© aLome.com par Lakente Bankhead
Nouvelle marche des ODDH et du CAP 2015 pour exiger les réformes constitutionnelles et institutionnelles avant la tenue de la présidentielle de 2015
Lomé, ce 12 décembre 2014. Sur les principales artères de la ville, des sympathisants, militants de l`Opposition ainsi que des défenseurs des Droits de l`Homme ont de nouveau réclamer les réformes avant la scrutin présidentiel de l`année prochaine.


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« Quand l’humilité disparaît, l’intransigeance n’a jamais résolu les différends ! »


Encore du rififi à l’Assemblée Nationale autour des réformes !. Depuis quelques jours les responsables de l’opposition se livrent à des scènes comiques aux vues et aux yeux de la population togolaise restée bouche cousue à propos des réformes constitutionnelles et institutionnelles.


Ainsi après l’accusation portée par l'honorable Jean Kissi du Comité d’Action pour le Renouveau (CAR) aux responsables d’un groupuscule de partis Combat pour l’Alternance Politique 2015 (CAP2015) d’être le chantre du blocage des réformes, propos riposté par le CAP 2015 accusant le CAR de soutenir le 3è mandat du président Faure Gnassingbé aux présidentielles de 2015, c’est un nouveau théâtre qui a vu le jour au parlement en début de cette semaine.


En effet la commission devant siégé sur l’étude de la proposition de loi portant les réformes a connu toutes les difficultés émanant du groupe parlementaire de l’opposition Alliance Nationale pour le Changement (ANC) qui n’accepterait pas qu’une commission étudie le projet de loi au lieu d’une plénière nationale.

Paradoxalement, la proposition de loi portant modification de la constitution rejetée en juin dernier par les députés pour absence de consensus a été étudiée en commission avant le vote en plénière.
Ce qui fait réagir, le président du groupe parlementaire au pouvoir, Christophe Tchaoo, que « c’est l’intransigeance de l’opposition qui bloque toujours le vote des réformes ».

La mésentente a entrainé une suspension de la séance ce qui obligerait le président de l’assemblée nationale à saisir la cour constitutionnelle sur le sujet. Comment comprendre que ceux qui souhaitent que les réformes soient effectives avant de 2015 constituent encore la pierre d’achoppement ?

Rappelons qu’au lendemain du rejet de la loi, les Eglises du Togo, les partenaires ont appelé la classe politique à un consensus afin que la loi sur les réformes soient votée. Peine perdue, puisque le CAP et les Organisations de Défenses des Droits de l’Homme rejettent catégoriquement cette proposition en inscrivant dans leur agenda les manifestations publiques dans les rues afin de provoquer une insurrection de la population à obtenir les réformes.

L’ANC persiste et signe de ne pas accepter aucun amendement de nature à personnaliser la loi fondamentale sur les dispositions relatives à la limitation du mandat présidentiel. Résultat, depuis plus d’un mois c’est le statut-quo à l’adoption de la loi des réformes introduite au parlement par l’opposition qui priorise la limitation du mandat présidentiel et le scrutin à deux tours.

Le CAR et l’ADDI ont senti plutôt ce parfum âcre venir en ne voulant pas s’associer à un regroupement de compromission où l’idée d’une seule personne est « l’épitre selon St Paul ». Sinon comment peut-on comprendre que les chantres de la candidature unique de l’opposition qui ont porté si haut le CAP 2015 il y a quelques mois s’activent à se présenter individuellement aux élections présidentielles s’ils ne sont pas convaincus que le bateau va chavirer avec l’ouragan qui se déchaine à l’horizon.
Il est nécessaire de créer les conditions optimales pour faire passer les réformes s'activaient le CAR et l'ADDI mais l'initiative est sabotée par certains leaders de l'opposition qui y trouvent de la trahison à l'égard du peuple togolais. La rue peut-elle toujours obtenir les réformes ?
La sortie juridique de Me Agboyibor Yaowi, président d’honneur du CAR recadre la trajectoire de la grande illusion de l'opposition; « Dans le contexte actuel, la candidature unique est une stratégie erronée pour parvenir à l’alternance. Je ne pense pas, en dépit des apparences, qu’elle soit la façon la plus indiquée de réaliser la dynamique unitaire propice à la réalisation de l’alternance », a t-il souligné.

Lors des présentations des vœux la semaine dernière, le président de la République Faure Gnassingbé n’a pas passé par mille chemins pour signifier à l’opposition son radicalisme à ne rien perdre pour aller aux réformes. En tout cas a t-il déjà signifié à Accra, dans ce méli mélo, « la constitution sera rigoureusement respectée ».

Alors à qui profite le blocage des réformes si le CAP 2015 continue par faire croire à la population que le consensus serait une compromission du pouvoir à l'opposition?
Ainsi, les révélations de l’honorable Kissi Jean sont elles en voie d’être confirmées?

Il est bon de se rappeler les paroles de Woodrow Wilson : « Si vous venez me dire ;’’ Asseyons-nous et causons. Si nos pensées divergent, essayons de comprendre chacun nos points de vue’’, nous nous apercevrons vite que nos opinions ne sont pas éloignées, que nous différons sur quelques points, mais que beaucoup de nos idées sont communes ; si seulement nous avons la patience et le désir sincère de nous entendre, nous nous entendrons ».

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