Le WoeLab tient tout ce week-end son 3e BootCamp, une rencontre participative axée sur les nouvelles technologies. Thème de cette édition, ‘Impression 3D, perspectives pour une architecture africaine’.
L'impression 3D permet de produire un objet réel : un opérateur dessine l'objet sur un écran. Le fichier est ensuite envoyé vers une imprimante spécifique qui le découpe en tranches et dépose ou solidifie de la matière couche par couche pour obtenir la pièce finale. L’empilement des couches crée le volume. L’imprimante traite différents types de supports, bois, plastique, métal.
Les applications vont de l'industrie - la production de voitures, d'avions, de biens de consommation - à la visualisation de projets, de vérification d'ergonomie pour l'architecture ou les études de design.
D'abord technologie haut de gamme, l'imprimante 3D tend à devenir de plus en plus accessible dans son utilisation. Les prix sont également à la baisse.
Afate Gnikou, à la tête de WoeLab, est le concepteur d’une imprimante 3D fabriquée à partir de déchets informatiques. Son ambition est de construire l’imprimante 3D du pauvre, écologique et démocratique, made in Africa.
Le projet dénommé W.Afate, consiste à récupérer les débris informatiques, de les assembler pour en faire une imprimante 3D baptisée ‘W.Afate 3D Printer’.
Cette imprimante 3D conçue et fabriquée au Togo est une fierté pour nous tous, a souligné samedi Cina Lawson, la ministre de l’Economie numérique.
Cette machine extraordinaire a été réalisée par un groupe de jeunes qui n’ont rien demandé à personne. Je suis venu les écouter et voir ce que l’on peut faire pour eux. Ils sont dans une logique qui n’est pas celle d’attendre tout de l’Etat providence ; ils veulent absolument contribuer au développement de leur pays’ a déclaré Mme Lawson qui s’est engagée à tout faire pour que les pouvoirs publics aident tous ces jeunes talents.
Fondé en 2012 le WoeLab est un incubateur de projets innovants à forte valeur ajoutée technologique.