Togo - Les autorités togolaises veulent durcir le ton à compter du 1er janvier 2015 contre les surcharges à l’essieu sur la route Lomé-Dapaong. La raison principale est que, les surcharges à l’essieu reste à en croire les autorités togolaises, l’une des causes de la de la dégradation des routes, des accidents et des véhicules.
Lors de l’inauguration du poste de contrôle pour la surveillance des véhicules en provenance de Lomé en attendant bien sûr celui de Défalé qui contrôlera la circulation venant de Dapaong ou des pays de l’hinterland, Yark Damehane et Ninsao Gnofame ont été clairs: le contrôle rigoureux des surcharges à l’essieu sera effectif à compter du 1e Janvier 2015.
Chose curieuse, lors des essais au terme de l’inauguration, le constat est fait la plupart des gros-porteurs qui sont passés au contrôle ont fait des surcharges allant de 10 à 60 tonnes. Un fait qui a irrité le ministre des transports qui tient à la protection des voies togolaises.
Les contrevenants seront exposés à de lourdes amendes qui vont de 20 000 francs CFA par tonne de surcharge sur le transport national et de 60 000 francs CFA sur le transport inter-état.
"60 à 70 % des camions dits poids lourds sont en surcharge et participent à la dégradation prématurée des chaussées ce qui réduisent la durée de vie des routes"’, a déclaré le ministre des travaux publics et des transports, Ninsao GNOFAM soulignant que ce phénomène coûte à l’Etat 30 milliards de francs CFA par an.
Le contrôle de la charge à l’essieu entre dans le cadre de l’application du Règlement 14 édicté par l’UEMOA pour harmoniser les normes et les procédures du contrôle du gabarit, du poids et de la charge à l’essieu des véhicules lourds de transport de marchandises dans les États membres de l’Union. La Société Autonome de Financement de l’Entretien Routier (SAFER) gère le nouvel ouvrage.
Pourra- t-on respecter cette date comme prévue ? Difficile de le savoir étant donné que, plusieurs annonces du genre sont servies chaque jour aux togolais avec des effets nuls.