La question des reformes politiques a été le sujet majeur qui a cristallisé la vie politique au Togo durant l’année 2014. Il a été au cœur des préoccupations des acteurs politiques et des populations.
Dans le cadre de la mise en œuvre de ces reformes politiques Jean-Pierre Fabre Chef de file de l’opposition a écrit au Chef de l’Etat qui lui répond en demandant que le consensus sur les reformes soit trouvé à l’Assemblée national.
Le Chef de file de l’opposition non satisfait a demandé donc à rencontrer le Chef de l’Etat. Ce qui fut fait le 5 mars 2014. Jean Pierre Fabre a fait savoir au Chef de l’Etat la nécessité de l’ouverture d’un dialogue en vue de dégager un consensus pour opérer les reformes.
Le dialogue autour de la question des reformes politiques a débuté à l’appel du Premier ministre le 20 mai 2014. En quelques jours de discussions ce qu’on a appelé le dialogue Togotelecom II a capoté.
Pouvoir et opposition se sont accusés de l’échec de la rencontre. Dans la foulée le gouvernement a envoyé un projet de révision constitutionnel au parlement. Le projet de révision a été rejeté par la majorité parlementaire.
Le tandem Car-Addi revient à la charge et initié une proposition de loi portant révision constitutionnelle. Une harmonisation avec le Combat pour l'alternance politique en 2015 (Cap 2015) a permis d’avoir le mardi 18 novembre, une proposition commune déposée sur la table du parlement.
Le 21 novembre des manifestations, l’une pour exiger les reformes et l’autre pour défendre les institutions ont sillonné les rues de Lomé.
La synergie des Organisations de Défenses des Droits Humains (ODDH) de même que Cap 2015 ont maintenu en décembre la pression de la rue en faveur des reformes.