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TOGO : La proposition faite par le Groupe de médiation sur l’article 59 de la Constitution est « rédhibitoire », selon Me Zeus Ajavon
Publié le mardi 30 decembre 2014  |  togosite.com




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La proposition faite par le Groupe de médiation pour l’adoption immédiate des réformes constitutionnelles et institutionnelles, à savoir que l’article 59 de la Constitution togolaise, une fois voté par l’Assemblée nationale s’applique pour le mandat de 2010-2015, continue de susciter des réactions.

La dernière en date est celle de la Synergie des organisations de défense des droits de l’homme (ODDH) qui a estimé lundi en conférence de presse que la proposition est « rédhibitoire ».

Pour le coordonnateur général des ODDH, Me Zeus Ajavon, sur le plan juridique, ces débats n’ont pas lieu.

« Ils n’ont aucun sens. Si on met de côté le débat juridique et que des politiques se mettent d’accord pour faire un compromis politique pour un mandat ou une candidature supplémentaire à Faure Gnassingbé, c’est possible mais qu’on n’essaie pas de l’habiller juridiquement », a-t-il déclaré.

A en croire le coordonnateur du Collectif Sauvons le Togo (CST), « ce qui est proposé aujourd’hui est comme l’habit d’un fou proposé pour habiller une constitution ».

Pour ces organisations, une fois que les réformes seront faites, nul ne peut faire plus de deux mandats, ça s’applique immédiatement à tous les événements qui auront lieu après.

Autant dire, selon eux, que l’actuel chef d’Etat, Faure Gnassingbé, au pouvoir depuis bientôt dix (10) ans mais autorisé par la Constitution en vigueur de faire acte de candidature aux élections présidentielles autant de fois qu’il le souhaite grâce à la modification intervenue le 31 décembre 2002 alors qu’il n’était pas encore au pouvoir, ne peut se représenter à la présidentielle de 2015.

La même position est défendue par les partis politiques de l’opposition réunis au sein du Combat pour l’alternance politique en 2015 (CAP 2015) dont le candidat est Jean-Pierre Fabre, président de l’Alliance nationale pour le changement (ANC).

Plusieurs autres partis de l’opposition, notamment le Comité d’action pour le renouveau (CAR), l’Alliance des démocrates pour le développement intégral (ADDI), initiateurs de la proposition de loi de réformes introduite à l’Assemblée nationale, ne sont pas de cet avis. Pour eux, si la candidature de Faure Gnassingbé peut permettre au peuple togolais d’avoir les réformes, notamment la limitation du nombre de mandats présidentiels à deux (2) et un scrutin uninominal majoritaire à deux (2) tours, le président de la République sortant peut faire acte de candidature en 20215.

D’autres formations politiques de l’opposition, à savoir le Nouvel engagement togolais (NET), l’Organisation pour bâtir dans l’union un Togo solidaire (OBUTS), le Mouvement citoyen pour la démocratie et le développement MCD) sont du précédent avis.

Telli K.

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